Ecrit et affiché par Jean-Louis Mondon http://thelightseed.blogspot.com
O mon peuple, qui as été battu comme du grain dans mon aire! Ce que j'ai appris de l'Éternel des armées, Dieu d'Israël, Je vous l'ai annoncé. (Ésaie 21:10).
Les saisons dans la vie du chrétien
Un cœur brisé
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(" Les saisons dans la vie du chrétien").
CONTEXTE
Dans la Bible, le Mont Moriya tient la place la plus importante parmi tous les sites historiques. Il n’est donc pas étonnant que ce soit l’un des lieux sacrés, objet et sujet des plus polémiques dans le conflit entre l’Islam et le Judaïsme. Selon Genèse 22 : 1-2, c’est la montagne sur laquelle Abraham devait offrir un holocauste à l’Éternel, un archétype du sacrifice de notre Seigneur Jésus Christ sur la croix.
Sur le même Mont Moriya était bâtie Jébus, la forteresse dont le nom fut changé en Jérusalem par le roi David qui l’a conquit. C’est le même endroit où le roi David offrit un sacrifice pour éviter une plaie dont Dieu accabla les Israélites à cause de la désobéissance de David qui ordonna à ses capitaines de recenser les effectifs militaires du royaume. Le récit biblique se trouve dans II Samuel 24 :16-25.
Plus tard, selon II Chroniques 3 :1, 2 :
« Salomon commença à bâtir la maison de l'Éternel à Jérusalem, sur la montagne de Moriya, qui avait été indiquée à David, son père, (à qui l’Éternel avait apparu) dans le lieu préparé par David sur l'aire (de battage) d'Ornan, le Jébusien. Il commença à bâtir le second jour du second mois de la quatrième a nnée de son règne ». (Ces mots entre parenthèses sont celles de l’auteur. Ils apparaissent dans la NIV, Nouvelle Version Internationale en Anglais).
Finalement s’accomplissent les prophéties du sacrifice suprême
sur ce même Mont Moriya, à Jérusalem, où l’agneau de Dieu sans tache, notre Sauveur et Seigneur Jésus Christ offrit son corps au supplice de la croix comme sacrifice expiatoire pour nos péchés et pour obtenir le pardon, et la vie éternelle pour ceux qui se repentissent, le reçoivent et croient en Lui en lui confiant leur vie.
INTRODUCTION
« Il y a un temps pour tout, un temps pour toute chose sous les cieux:
un temps pour naître, et un temps pour mourir; un temps pour planter, et un temps pour arracher ce qui a été planté; un temps pour pleurer, et un temps pour rire; un temps pour se lamenter, et un temps pour danser».
Ecclésiaste 3 :1- 4.
« Maintenant, ne vous livrez point à la moquerie, De peur que vos liens ne soient resserrés; Car la destruction de tout le pays est résolue; Je l'ai appris du Seigneur, de l'Éternel des armées.
Prêtez l'oreille, et écoutez ma voix! Soyez attentifs, et écoutez ma parole!
Celui qui laboure pour semer laboure-t-il toujours? Ouvre-t-il et brise- t-il toujours son terrain?
N'est-ce pas après en avoir aplani la surface qu'il répand de la nielle et sème du cumin; qu'il met le froment par rangées, l'orge à une place marquée, et l'épeautre sur les bords?
Son Dieu lui a enseigné la marche à suivre, Il lui a donné ses instructions.
On ne foule pas la nielle avec le traîneau, Et la roue du chariot ne passe pas sur le cumin; Mais on bat la nielle avec le bâton, Et le cumin avec la verge.» [On doit broyer le blé pour avoir du pain] (Versets trouvés dans la Bible du Semeur).
«On bat le blé, mais on ne le bat pas toujours; On y pousse la roue du chariot et les chevaux, mais on ne l'écrase pas. Cela aussi vient de l'Éternel des armées; admirable est son conseil, et grande est sa sagesse, [et grandes sont ses ressources]». (Entre parenthèses, versets de la Bible du Semeur) (Ésaïe 28 :22- 29).
I. PRÉPARATION DU TERRAIN
La préparation optimale d’une terre à planter exige que le fermier suive une série d’étapes successives pour garantir une récolte finale abondante. De même, dans nos efforts d’évangélisation, nous semons la Parole à tous ceux qui veulent écouter. Si nous espérons obtenir pour le Seigneur une récolte de fruit durable, récompense de notre travail, nous devons suivre le même plan d’action contenu dans notre manuel d’instructions, la Bible. Selon Jean 15:14-16, Jésus dit à ses disciples : «
Vous êtes mes amis, si vous faites ce que je vous commande. Je ne vous appelle plus serviteurs, parce que le serviteur ne sait pas ce que fait son maître; mais je vous ai appelés amis, parce que je vous ai fait connaître tout ce que j'ai appris de mon Père. Ce n'est pas vous qui m'avez choisi; mais moi, je vous ai choisis, et je vous ai établis, afin que vous alliez, et que vous portiez du fruit, et que votre fruit demeure, afin que ce que vous demanderez au Père en mon nom, il vous le donne
1. Labour avec l’aide de la Parole, de la prière et des larmes
D’abord, le fermier doit labourer la terre. Cette première étape a pour but de planter en vue de ramasser une récolte abondante et non de continuer à labourer. (Versets 23, 24). Pouvons-nous ici reconnaître la sagesse infinie de Dieu et apprendre une leçon ? Combien de fois nous faut-il revenir à nouveau au labour de la terre qui représente le cœur de l’homme (Voir la parabole du semeur dans Matthieu 13). Quand nous nous apercevons que le cœur est encore dur et sec, nous avons tendance au découragement et à la confusion parce que nous pensons que Dieu n’a pas répondu à nos prières. Nous servons-nous de la lame tranchante du soc de la charrue (la Parole de Dieu) qui peut garder notre sillon droit, qui nous devance, qui nous avertit quand on doit s’arrêter à cause d’un obstacle, qui nous donne le feu vert et nous arrête au feu rouge, qui nous guide sur la distance et la profondeur des sillons ?
Avons-nous avec le soc tranchant une connexion intime telle que l’on peut percevoir le moindre choc de la lame sur une pierre d’achoppement ? Ou la Parole a-t-elle perdu en nous son tranchant, soit par faute d’utilisation, soit par une mauvaise interprétation ou tout simplement par le manque de confiance alors que le Seigneur Dieu lui-même déclare que:
« Comme la pluie et la neige descendent des cieux, et n'y retournent pas sans avoir arrosé, fécondé la terre, et fait germer les plantes, sans avoir donné de la semence au semeur et du pain à celui qui mange. Ainsi en est-il de ma parole, qui sort de ma bouche: Elle ne retourne point à moi sans effet, sans avoir exécuté ma volonté et accompli mes desseins. Oui, vous sortirez avec joie, Et vous serez conduits en paix; Les montagnes et les collines éclateront d'allégresse devant vous, Et tous les arbres de la campagne battront des mains » (Ésaïe 55:10-12).
Il se peut que nous n’ayons pas versé suffisament de larmes, compagnes et témoins de la ferveur de nos prières pour attendrir un cœur dur.
Souvenons-nous des larmes que Notre Seigneur a versées pour Jérusalem quand il contempla sa ville bien-aimée durant son entrée triomphale quand il lui déclara en prophétisant sa prochaine destruction:
«Si toi aussi, au moins en ce jour qui t'est donné, tu connaissais les choses qui appartiennent à ta paix! Mais maintenant elles sont cachées à tes yeux». (Luc 19: 42). Souvenons-nous du chagrin qu’il a senti exprimé par ses paroles :
« Jérusalem, Jérusalem, qui tues les prophètes et qui lapides ceux qui te sont envoyés, combien de fois ai-je voulu rassembler tes enfants, comme une poule rassemble ses poussins sous ses ailes, et vous ne l'avez pas voulu! Voici, votre maison vous sera laissée déserte ». (Matthieu 23: 37,38).
Puissions-nous prendre à cœur le but de Dieu de se servir de nos cœurs brisés par l’affliction et le chagrin dans nos vies et nous laisser guider vers une profondeur exigée par la prière d’intercession pour les autres. C’est après tout ce qu’écrit Paul dans son épitre aux Philippiens 3: 8,10 : «
Et même je regarde toutes choses comme une perte, afin de connaître Christ, et la puissance de sa résurrection, et la communion de ses souffrances ». Puisse-t-on lui offrir le sacrifice de nos larmes pour attendrir les cœurs durs afin qu’ils deviennent une terre fertile pour recevoir la graine, sa Parole de vérité et de vie. Versons-nous des larmes pour notre famille, nos amis, nos ennemis, notre ville, notre pays, ce monde perdu en voie de perdition ? Si ce n’est pas le cas, alors demandons au Père de nous révéler le désir de son cœur envers ses enfants rétifs et cette humanité qu’il a créé et qu’il aime.
Le Psaume 51:19 nous l’enseigne :
« Les sacrifices qui sont agréables à Dieu, c'est un esprit brisé: O Dieu! tu ne dédaignes pas un coeur brisé et contrit ».
Je peux vous garantir d’après mon expérience personnelle que si vous passez par une étape dans votre vie qui a causé un endurcissement de votre cœur, demandez au Seigneur de vous donner un cœur intègre, pur, doux et obéissant qu’il puisse utiliser pour témoigner aux autres et il exaucera votre prière sincère.
Il y a une louange de Graham Kendrick qui l'exprime clairement :
« Attendris mon cœur, Seigneur
Attendris mon cœur
De toute indifférence
Ecarte-moi
Pour sentir ta compassion
Et verser tes larmes
Viens, attendris mon cœur Seigneur
Attendris mon cœur ».
(A suivre). A bientôt, mes amis, à notre prochaine rencontre.