What the Bible says about light and seed

The True Light "In him, (the Lord Jesus) was life, and that life was the light of men. The light shines in the darkness, but the darkness has not understood it. The true light that gives light to every man was coming into the world,…the world didn’t recognize him." John 1:4,9.

The Good Seed and the Weeds “The kingdom of heaven is like a man who sowed good seeds in his field. But while everyone was sleeping, his enemy came and sowed weeds among the wheat and went away. Matthew 13:24,25.

Monday, June 27, 2011

L'ARBRE DE VIE (L'arbre de Josué-suite et fin)


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 L'ARBRE DE VIE
Il est plus facile à un chameau de passer par le trou d'une aiguille qu'à un riche d'entrer dans le royaume de Dieu. Luc 18:25.
Lui doit devenir de plus en plus grand, et moi de plus en plus petit. Jean 3:30




Jean 10
Le vrai guide - Le berger - la porte - L'arbre de vie
1 -Vraiment, je vous l'assure: si quelqu'un n'entre pas par la porte dans l'enclos où l'on parque les brebis[a], mais qu'il escalade le mur à un autre endroit, c'est un voleur et un brigand. 2 Celui qui entre par la porte est, lui, le berger des brebis. 3 Le gardien de l'enclos lui ouvre, les brebis écoutent sa voix. Il appelle par leur nom celles qui lui appartiennent, et il les fait sortir de l'enclos. 4 Quand il a conduit au dehors toutes celles qui sont à lui, il marche à leur tête et les brebis le suivent, parce que sa voix leur est familière. 5 Jamais, elles ne suivront un étranger; au contraire, elles fuiront loin de lui, car elles ne connaissent pas la voix des étrangers. 6 Jésus leur raconta cette *parabole, mais ils ne comprirent pas ce qu'il voulait leur dire. 7 Alors il reprit: ---Vraiment, je vous l'assure: je suis la porte par où passent les brebis.
8 Tous ceux qui sont venus avant moi étaient des voleurs et des brigands. Mais les brebis ne les ont pas écoutés. 9

C'est moi qui suis la porte[b]. Celui qui entre par moi sera *sauvé: il pourra aller et venir librement, il trouvera de quoi se nourrir[c]. 10 Le voleur vient seulement pour voler, pour tuer et pour détruire. Moi, je suis venu afin que les hommes aient la vie, une vie abondante. 11 Je suis le bon berger. Le bon berger donne sa vie pour ses brebis.

Vous rappelez-vous de l´Écriture mentionant Josué dans le tout premier chapitre? Josué représente un archetype de Jésus dans l´Ancien Testament. La similitude entre ces versets en porte témoin. c´est là une vraie prophécie annonçant la venue et le ministère du Seigneur Jésus.

Nombres 27:15, 18:Que l’Éternel, le Dieu des esprits de toute chair, établisse sur la communauté  un homme qui sorte devant eux et qui rentre devant eux, qui les fasse sortir et qui les fasse entrer afin que l'assemblée de l'Éternel ne soit pas comme des brebis qui n'ont point de berger. 18 L'Éternel dit à Moïse: Prends Josué, fils de Nun, homme en qui réside l'esprit; et tu poseras ta main sur lui.

Le rêve
Le lendemain de bonne heure, Théophile, après avoir pris un petit déjeuner très nutritif, prit congé de son nouvel ami en le remerciant de sa gentillesse et de son hospitalité.
Ainsi de jour en jour, il rencontrait les frères de Josué qui l’aidaient à récupérer ses forces. Sa vue s’améliorait et son attente de pouvoir enfin sortir du désert lui redonnait du courage et une nouvelle direction vers un but défini. Il avai hâte de rencontrer ce Maître qui rendait la vue aux aveugles et guérissait les coeurs endurcis.
L’un partageait sa lumière, l’autre son ombre et sa fraicheur. Un autre l’écoutait patiemment et attentivement. Tous donnaient ce qu’ils avaient reçu avec joie et désintéressement. La paix qui régnait dans leur coeur, des paroles de sagesse ou d’encouragement, la fidélité à leur Maître bien-aimé allaient au-delà des valeurs humaines qu’ils avaient connues dans le monde.
Il apprit aussi que son nom signifiait “ami de Dieu”. Quel contraste avec la vie qu'il avait menée jusque là!

Une nuit après une longue conversation intéressante, il eut un rêve très différent de ceux qui d’habitude hantaient sa conscience.
Il se trouvait inanimé, comme mort sur un lit dans une salle d’opération entouré d’infirmiers en blouse blanche.
Près de lui, un autre homme d’une trentaine d’années était allongé sur une table avec une aiguille intraveineuse dans son bras. Un tube reliait une autre aiguille insérée dans une de ses propres veines. Le sang de l’homme se transformait en lumière liquide en rentrant dans la veine et lavait son coeur qui se remit à battre et à remplir son cerveau de lumière. Le bain de lumière se répandait dans toutes les parties de son être par le système de veines et d’artères irriguant son corps inerte. Un souffle remplit sa poitrine et il ouvrit les yeux.
L'arbre de vie
Théophile se réveilla, des larmes de joie inondant ses yeux ouverts sur une scène inoubliable.
Là devant lui , se dressait un arbre de Josué, majestueux, radieux qui ressemblait à l'homme de son rêve dont le sang avait sauvé sa vie. Il se proterna le visage contre le sable chaud du désert. Il savait sans l'ombre d'un doute qu’il se trouvait en présence du Maître des arbres de Josué. Il n’osait pas bouger tant il sentait la puissance de sa majesté. Une crainte indescriptible l’envahit.
-- Lève-toi, Théophile et regarde moi. Le ton impérieux de la voix suffit à le faire obéir malgré sa réticence.
Il n’osait pas lever le regard jusque dans les yeux du Maître. Relevant sa tête lentement, Il vit d’abord les pieds percés de trous, puis les poignets également troués. Son regard se fixa sur la poitrine d’où émergeait une vilaine blessure encore écarlate en forme de fer de lance ou d'un trou d'aiguille. 
-- N’aies pas peur, regarde-moi. Je suis Yeshua, le Maître des arbres de Josué.
Que cherches-tu? Pourquoi veux-tu me rencontrer?
Alors qu’il posait ces questions, ses yeux murmuraient tendrements des paroles que je n’avais jamais entendues auparavant. 
-- Maître, je cherche la porte de sortie du désert. Tes arbres m’ont dit que tu possèdes les clés de la porte qui mène à la vie, les clés du royaume invisible où tu règnes tout-puissant et de que toi seul a payé le prix pour mes péchés par le sacrifice de ta vie et que bien que je méritais l´enfer comme juste châtiment, ta miséricorde et ta grâce m´ont sauvé de la peine de mort. Non seulement cela, mais par ta résurrection, je partage ta vie éternelle, le don gratuit qui ne peut être obtenu autrement que par la foi en toi, le Sauveur et le Seigneur.

-- Ils m´ont aussi enseigné que ta parole de vérité sainte et puissante, source de vie et remplie d´esprit rend la liberté aux captifs, la vue aux aveugles, donne la richesse aux pauvres, la force aux faibles, la guérison à ceux qui sont affligés, la connaissance aux ignorants qui se croient sages et que tu couvres de ton pardon et de ta justice la nudité dont je me recouvre par ma religion et mes bonnes oeuvres.  
-- C’est vrai. Mais tu as une trop grande notion de ta personne pour pouvoir passer par cette porte. D’abord tu dois répondre à mes questions.
-- Oui, Maître comme tu le veux.
-- Bon, Comment t’appelles-tu? Qui es-tu?
-- Avant on m’appellait Théophile, mais je porterai le nom que tu voudras me donner. 
-- D´où viens-tu?
-- De la contrée des apparences néfastes et des illusions mortelles, un monde rempli de violence et de tromperie. 
 -- Bien. Es-tu riche? Ou veux-tu le devenir?
-- Eh bien avant, j’avais des cartes de crédit, des comptes en banque, une entreprise, des voitures, une belle maison, mais cela ne m’a pas beaucoup servi. En vérité, j’accepterai ce que tu veux me donner.
Après ces réponses, Théophile sentait son corps retrécir; quelle étrange sensation!

Le Maître continua:
-- Et ta réputation?
-- Hélas, les gens ne voyaient que les apparences. Toi, tu me connais et je deviendrai celui que tu m’aideras à être.
-- Qu’espère-tu gagner de moi?
-- La liberté des chaines qui m’entravent et qui m'empêchent de marcher droit. La connaissance de la vérité et le chemin à suivre. 
-- Et que feras-tu une fois libre, si je te donne la clé de la porte?
-- Je veux t’appartenir et te servir, car c’est toi qui m’as guéri et qui posséde la parole de vérité.

À chaque réponse, sa taille changeait jusqu’au moment où après la dernère réponse, la stature du Maître paraissait gigantesque sans l’écraser.
Alors, le Maître se baissa jusqu’à lui et le prenant tendrement dans le creux d’une de ses mains, le souleva au niveau de sa poitrine et le pressa contre la blessure en forme de fer de lance ou d’un trou d’aiguile. 

Ce faisant, Théophile voyait défiler devant l'écran de sa mémoire la vidéo de sa rencontre au carrefour de sa destinée avec la pierre de touche, la première marche de l'escalier qui menait jusqu'à la ville royale, illuminée par la lumière éternelle. Il se sentait d'une légèreté qui défiait les lois de la pesanteur, sans aucune envie de résister à cette force qui le propulsait vers un univers prometteur de liberté inconditionelle. Il se laissait porter par cet escalier céleste, ce pont entre deux mondes, sans aucun effort de sa part et il allait pénétrer dans un monde merveilleux invisible à l'oeil humain, mais pourtant si réel.        

Instantanément, passant par cette porte ouverte à une vitesse vertigineuse, Théophile se retrouva debout sur le sable du désert qu’il venait juste de quitter.
-- Bienvenue dans le royaume, le Maître annonça d’une voix bienveillante.
Ouvre tes yeux et regarde-toi.

Ses yeux ouverts par la voix de son Maître, Théophile regarda son corps, ses jambes, ses bras et découvrit à sa grande surprise qu’il était changé en arbre de Josué, avec de fines et douces cicatrices là ou avant il y avait une épaisse armure d'épines menaçantes  .
Yeshua lui dit solennellement:
-- Dorénavant, ton nom sera Josué Théophile de L’appel. Car je t’ai appelé à mon service et tu as répondu de bon gré.

Versant des larmes de joie mêlées de gratitude, Théophile répondit:
-- Maître, Où veux-tu que je te serve?
-- Ici même, dans le désert pour servir de guide à ceux qui perdu leur chemin ou ceux qui se sont éloignés du chemin de la vérité et qui ont besoin d’aide pour me rencontrer.
-- Oui, Maître. J’ai une question. Comment tes arbres se nourrissent-ils? Il n’y que du sable dans le désert.
Alors, Yeshua lui toucha les yeux et maintenant, il pouvait très clairement contempler une scène fantastique à travers le sol du désert comme si c'était du cristal transparent. 
Des pieds du Maître s’enfonçaient des racines puissantes gorgées de sève à l' apparence de miel ambré qui s’étendaient jusque sous les pieds des arbres de Josué et les alimentaient constamment jour et nuit.
-- S’il-te-plait Maître, comment veux-tu que je t’appelle?
-- Appelle-moi, Seigneur Jésus, car je suis Maître et Roi.
-- Seigneur, je vois bien les arbres, les racines, les feuilles et les fleurs de cactus, mais où sont les fruits?
-- Chaque fois que l’un de mes serviteurs a fait preuve envers toi d'amour, de bonté, de bienveillance, de gentillesse, de patience, ils ont partagé leurs fruits avec toi. Quand tu as profité de leur lumière, de leur ombre rafraichissante et protectrice, de leur paix, des paroles de sagesse, de réconfort ou d’encouragement, ce sont là les fruits qui proviennent de la source de vie que je donne à chacun d’eux. 

Le Jardin d'Éden restauré

Finalement, l'*ange me montra le fleuve de la vie, limpide comme du cristal, qui jaillissait du trône de Dieu et de l'Agneau. 2 Au milieu de l'avenue de la ville, entre deux bras du fleuve, se trouve l'arbre de vie. Il produit douze récoltes, chaque mois il porte son fruit. Ses feuilles servent à guérir les nations. 3 Il n'y aura plus aucune malédiction. Le trône de Dieu et de l'Agneau sera dans la ville. Ses serviteurs lui rendront un culte: 4 ils verront sa face et porteront son nom sur leurs fronts.
5 Il n'y aura plus jamais de nuit. On n'aura donc plus besoin ni de la lumière d'une lampe, ni de celle du soleil, car le Seigneur Dieu répandra sur eux sa lumière. Et ils régneront éternellement. Apocalipse 22:1-5.
«Voici ce que déclare l'Eternel:
Maudit soit l'homme qui compte sur des hommes et qui fait des moyens humains la source de sa force mais qui détourne son coeur de l'Eternel.
 Il est comme un buisson dans le désert,et il ne verra pas arriver le bonheur.
Il aura pour demeure un aride désert, une terre salée où n'habite personne.
Béni soit l'homme qui se confie en l'Eternel et place sa confiance en l'Eternel.
Il sera comme un arbre planté près d'un cours d'eau qui étend ses racines vers le ruisseau,il ne redoute rien lorsque vient la chaleur: ses feuilles restent vertes;
il ne s'inquiète pas pendant l'année de sécheresse, et il ne cesse pas de produire du fruit.»
Le coeur est tortueux plus que toute autre chose, et il est incurable, qui pourrait le connaître? «Moi, l'Eternel, moi, je sonde les coeurs, je scrute le tréfonds de l'être,  pour donner à chacun ce que lui auront valu sa conduite et les effets de ses agissements.»
Jérémie 17: 5-10.

Cher lecteur, lectrice, si tu as été touché(e) par cette parabole et que tu t'identifies tant soit peu à Théophile, je t'invite à connaître le SeigneurJésus, le Sauveur de l'humanité déchue, Celui qui possède les clés du Royaume de Dieu, la Porte qui mène à la vraie liberté, à la connaissance de la Vérité, de la Vie abondante et éternelle, et le seul Chemin qui mène à Dieu le Père. Car sans connaître la Parole de Vérité, on ne peut pas trouver le vrai Chemin qui mène à la Porte du royaume de Dieu, et à la Vie en Jésus sans lequel nous sommes réduits à simplement exister.  

Pour connaître Jésus et la vie abondante et éternelle, cliques sur ce lien: "Qui est Jésus-Christ?"  
 
Merci de votre visite.
Jean-Louis.

Nouvelles rencontres sur le chemin.


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NOUVELLES RENCONTRES SUR LE CHEMIN
Qu'il n'y ait donc parmi vous personne, ni homme ni femme, ni famille ni tribu, dont le coeur se détourne dès aujourd'hui de l'Eternel notre Dieu, pour aller rendre un culte aux dieux de ces nations. Craignez qu'il n'y ait parmi vous une racine d'où naîtraient des plantes aux fruits vénéneux et amers. Qu'il n'y ait personne parmi vous qui se félicite en lui-même après avoir entendu ces imprécations, et qui se dise: «Tout ira bien pour moi, si je suis les penchants de mon coeur», car le coupable entraînerait l'innocent dans sa ruine. Deutéronome 29: 17,18.
Veillez à ce que personne ne passe à côté de la grâce de Dieu, qu'aucune racine d'amertume ne pousse et ne cause du trouble en empoisonnant plusieurs d'entre vous.
Hébreus 12:15.

Après avoir passé quelques heures à l’ombre de Josué dans un sommeil sans les cauchemars dont il avait l’habitude, Théophile se sentit revigoré. 
--As-tu faim ou soif? La question de Josué qui avait veillé sur son sommeil avec bienveillance le ramema à la réalité. 
-- Oui, bien sûr. Mais je ne vois aucun café, ni self-service, répondit Théophile qui malgré son impuissance totale face à sa situation désespérée trouvait encore le moyen de faire le malin. 
-- Oui, tu as raison, répliqua simplement Josué. C’est pour cela que je suis guide, j’ai en moi-même toutes les ressources nécessaires pour aider les naufragés du désert.
-- Ah, oui, comment cela?
-- C’est simple. Mets ta main sur la cicatrice au milieu de ma poitrine et appuie assez fort pour en faire couler un sirop de miel qui calmera ta faim et ta soif . Ainsi tu pourras reprendre ton chemin jusqu’à ce que tu trouves mon frère qui t’aidera à poursuivre ton chemin vers ton but. 
-- Merci, répondit Théophile qui trouvait ce cactus de plus en plus bizarre, car lorsqu’il s’approcha de Josué, ses yeux à peine entrouverts pouvaient entrevoir une cicatrice à l’endroit où naturellement les cactus portent de longues et dangereuses épines. 
-- Dis-donc, Josué, comment se fait-il que tous les cactus ont des épines et que toi tu as une cicatrice à la place?
-- Eh bien, c’est évident. Comment pourrais-tu t’approcher de moi et te nourrir? Les épines ne sont certainement pas une bonne manière d’accueillir un voyageur en détresse.
-- Théophile satisfait de cette réponse suivit les consignes de Josué et sentit ses forces revenir. Cependant il avait encore une question pressante.
-- Je sais qu’on retire les griffes des chats, et le venin des serpents, mais je pense que c’est contre nature, Et toi comment te défends-tu contre les attaques non provoquées? 
-- Ah, ça c’est un peu plus difficile à comprendre. C’est le travail de mon Maître, c’est un très bon chirurgien, tu sais. Mais ne t’en fais pas. Mes frères te l’expliqueront, Je te souhaite un bon voyage. 
Encore perplexe de son entretien avec Josué, Théophile reprit son chemin péniblement, mais avec une lueur d’espoir grandissante. Le miel avait calmé son inquietude et un sentiment inconnu envahissait son être malgré les questions qui rebondissaient sur les murs de son crâne. Il regagnait peu à peu un état de lucidité qu’il avait connu lors de son enfance quand la vie était simple, agréable et sans soucis. Sans se rendre compte du parcours accompli ou de la difficulté tant son esprit était absorbé par sa nouvelle aventure, il arriva à son arrêt touristique suivant baigné par la lumière d’un coucher de soleil comme on en voit que dans le sert.
Une fois que l’astre de bronze maudit par les bédoins du désert cessa d’éclairer son chemin, il put distinguer une forme lumineuse toute semblable à un autre arbre de Josué.
Cette découverte  de savoir qu’il ne s’était pas égaré le remplit d’espoir. Malgré cela, il se demandait comment il avait pu ne pas dévier du chemin dans cette immensité inconnue.

-- Bonsoir et bienvenue.
Le ton réconfortant de cette voix  lui rappelait sa première rencontre avec l’arbre de Josué. Cette fois-ci, la rencontre avait perdu un peu de son effet de surprise, d’autant plus que la voix provenait d’un personnage ressemblant étrangement à l’autre Josué.
Il se sentait à l’aise et s’assit entouré de la seule lumière venant du cactus qui s’étendait autour de lui et fournissait une chaleur bienvenue contre le froid de la nuit qui s’installait comme une compagne des ténèbres environnants.
Cette nuit-là, il fit la connaissance du frère de Josué, lui-même nommé Josué qui lui offrit nourriture, boisson, lumière et chaleur. Cependant, la question du matin restée sans réponse continuait à le tracasser. Alors, avant de s’endormir contre le tronc sans épines de l’arbre de Josué, il lui posa la question.

-- Dis-moi, Josué, ton frère ce matin m’a dit que tu me révèlerais le mystère du manque d’épines et des cicatrices. Et puis avant, il avait vaguement insinué que j’avais le coeur malade. Je vois pas comment. 
-- Oui, en effet. Bien des gens ont le même problème. Tu te rappelles quand tu étais jeune et que tu te sentais abandonné, confus, et perdu dans un monde impitoyable sans comprendre pourquoi. Puis en grandissant, les injustices, les injures, les blessures profondes qui t’ont marquées, les buisssons d’épines que tu rencontrais aux tournants de ta vie familiale, de ta vie sociale et professionelle, tu ne savais quoi en faire. C’est normal, les gens se protègent et défendent comme ils peuvent, Ce qui est triste, c’est que ces épines s’incrustent dans le coeur et produisent une infection fielleuse sans aucune chance de guérison. Ces épines apparaissent et se multiplient chaque fois qu’une autre épine lancée contre nous pénètre la peau sensible de notre fragile égo. 
-- Le seul antidote à ce poison est un changement radical de coeur que seul le Maître des Arbres de Josué peut faire grâce à son pouvoir. C’est Lui seul qui peut t’aider et changer ta vie pour que tu n’aies plus à garder ces vilaines épines qui durcissent ton coeur, obscurcissent ta vision et empoisonent ta vie et celles de tous ceux qui t’entourent. 
-- Ah, je commence à comprendre, répondit Théophile qui se souvenait que le premier Josué avait mentionné une vipère cornue dont le poison affaiblissait ses victimes et les rendait aveugles et incapables de reconnaître leur condition spirituelle.
-- Alors, cela explique ton manque d’épines, c’est ça?
-- Exactement, Mon Maître nous enseigne comment ne pas accepter les épines et ne pas les laisser pénétrer le coeur. Il te le révélera quand tu vas le rencontrer bientôt. Tu as fait beaucoup de progrès. Demain, après une bonne nuit, tu vas poursuivre ton chemin. Garde l’espoir car tu es sur le point de rencontrer le Maître.

A bientôt pour la suite et fin de notre aventure dans le désert.

Jean-Louis.

Sunday, June 26, 2011

Un croyant peut-il perdre le salut?

Un croyant peut-il perdre le salut ?
P. Fuzier - « Simples réponses bibliques » BPC Valence
  • Introduction
  • Justifiés devant Dieu par la foi
  • Liés à Christ pour toujours
  • Le salut de l'âme est définitivement acquis
  • Une foi vivante et non une simple profession d'être chrétien
  • Conclusion
« ...l'espérance proposée : nous l'avons comme une ancre de l'âme, sûre et ferme, et qui pénètre jusqu'à l'intérieur... où Jésus est entré comme précurseur pour nous... » (Héb. 6 : 19-20)

Introduction
Le diable ne laisse jamais le croyant en repos. Il est sans cesse en activité (Job 1 : 7 ; 2 : 2), accusateur des frères devant Dieu jour et nuit (Apoc. 12 : 10), cherchant à les faire broncher ou bien essayant de les troubler. Depuis le commencement, ses moyens pour accomplir cette oeuvre de destruction restent les mêmes : aujourd'hui encore, afin d'ébranler la foi, il sème le doute dans les coeurs et c'est toujours le : « Quoi, Dieu a dit ? » de Genèse 3 : 1.
Que beaucoup soient troublés sur un sujet aussi clair et aussi souvent exposé que celui de la justification par la foi, c'est bien la preuve que l'ennemi renouvelle toujours ses assauts. Comme lors de la tentation du Seigneur Jésus au désert (Matt. 4 : 6 ; Luc 4 : 10), il se sert de la Parole de Dieu en rappelant par exemple : « Vous voyez qu'un homme est justifié par les oeuvres et non par la soi seulement » (Jac. 2 : 24). Et Satan d'ajouter : Tu vois combien ta conduite laisse à désirer, où sont les oeuvres que tu as accomplies ? Tu as la foi, mais cela ne suffit pas puisque la Bible dit que l'on n'est pas justifié par la foi seulement.
D'autres passages sont aussi présentés ; leur sens est faussé et ils entretiennent le doute dans cette âme angoissée : « Toi aussi, tu seras coupé ... » (Rom. 11 : 22) ; « Travaillez à votre propre salut avec crainte et tremblement » (Phil. 2 : 12). C'est encore Hébreux 6 : 4-6 pour laisser croire que le racheté de Christ peut très bien perdre son salut et pour ôter tout espoir de restauration à ceux qui ont bronché. Ce passage dit en effet : « Il est impossible que ceux qui ont été une fois éclairés, qui ont goûté du don céleste et sont devenus participants de l'Esprit Saint, qui ont goûté la bonne Parole de Dieu et les miracles du siècle à venir, puis sont tombés, soient renouvelés encore à la repentance, crucifiant pour eux-mêmes le Fils de Dieu et l'exposant à l'opprobre ». La personne troublée est ainsi maintenue dans une inquiétude continuelle au sujet de son salut, ayant toujours peur de ne pas accomplir assez d'oeuvres pour l'obtenir ou pour ne pas le perdre.


Une double remarque : il est dangereux d'isoler un texte de son contexte et, d'autre part, la Révélation constitue un tout. De la Parole, il est dit : « Les jugements de l'Eternel sont la vérité, justes tous ensemble » (Ps. 19 : 9). Cette expression « tous ensemble » nous montre bien que le sens d'un passage doit être recherché en accord avec les vérités connues du Saint Livre. Ce double principe doit toujours nous guider dans l'examen d'une portion des Ecritures.

Justifiés devant Dieu par la foi
Au sujet de la justification, voici ce que l'apôtre Paul écrit aux Romains : « A celui qui, sans faire des oeuvres, croit en celui qui justifie l'impie, sa foi est comptée à justice » (Rom. 4 : 5), tandis que l'enseignement de l'apôtre Jacques est celui-ci : « Vous voyez qu'un homme est justifié par les oeuvres et non par la foi seulement » (Jac. 2 : 24). Isolés de leur contexte, ces deux passages apparaissent contradictoires et c'est cette apparente contradiction qui est un sujet de trouble pour beaucoup.
Il faut comprendre que deux sujets bien différents sont traités dans ces deux portions de la Parole de Dieu. Dans l'épître aux Romains, i l s'agit de la justification devant Dieu, dans l'épître de Jacques, de la justification devant les hommes. Dieu lit dans mon coeur ; il peut y discerner la réalité de ma foi sans que des oeuvres soient nécessaires pour cela. Tandis que ceux qui m'entourent ne peuvent en juger que par ma vie pratique : « Par mes oeuvres, je te montrerai ma foi » (Jac. 2 : 18).
Un même exemple – celui d'Abraham - est choisi dans les deux passages cités, et c'est tout à fait remarquable. Romains 4 fait allusion à la scène de Genèse 15 : « Regarde vers les cieux, et compte les étoiles... Ainsi sera ta semence ». Voilà ce que Dieu a dit. Il suffit de croire pour être justifié : « Et il crut l'Eternel et il lui compta cela à justice » (v. 5-6). C'est le verset rappelé en Romains 4 : 3, 22, cité également en Jacques 2. 23, mais précédé alors de ces mots : « Ainsi a été accomplie l'écriture qui dit... ». Quand cette écriture a-t-elle été accomplie ? Lorsque Abraham a offert son fils Isaac sur l'autel (v. 21). La scène de Genèse 15, au cours de laquelle a été prononcée la parole accomplie en Genèse 22 est bien antérieure. Isaac n'était pas né alors : la foi précède donc les oeuvres qui en sont seulement la conséquence et le témoignage devant le monde. En Genèse 22, il y avait des témoins – « deux de ses jeunes hommes » - quoiqu'ils ne soient pas allés jusqu'au lieu du sacrifice.


Quel est le résultat dans chacune de ces deux circonstances ?
Genèse 15 : Abraham crut Dieu. Cela lui est « compté à justice », il est justifié devant Dieu par sa foi. Il n'est pas question d'oeuvres : « à celui qui, sans faire d'oeuvres, croit… » (Rom. 4 : 5).
Genèse 22 : ses oeuvres manifestent sa foi. Il n'est pas dit ici que cela lui est compté à justice ; ce sont deux messages différents qui lui sont adressés : « Mais l'ange de l'Eternel lui cria des cieux… » (v. 11). « Et l'ange de l'Eternel cria des cieux à Abraham une seconde fois… » (v. 15). Que sont ces deux messages ? Le premier : « Maintenant, je sais que tu crains Dieu… » (v. 12). Le second : « Parce que tu as fait cette chose-là… certainement je te bénirai… » (v. 16-18).
Il est donc bien clair que nous sommes justifiés devant Dieu par la foi. Les oeuvres que nous sommes appelés à accomplir n'ajoutent rien à un salut parfait qui est fondé sur le principe de la foi seulement. Elles manifestent cette foi aux yeux de notre entourage et montrent que nous vivons dans la crainte de Dieu (Gen. 22 : 12) ; elles ne nous procurent pas le salut, mais la bénédiction dans le chemin (Gen. 22 : 16-18).
Voyez encore ces passages :
- « C'est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi, et cela ne vient pas de vous, c'est le don de Dieu ; non pas sur la base des oeuvres, afin que personne ne se glorifie ; car nous sommes son ouvrage, ayant été créés dans le Christ Jésus pour les bonnes oeuvres que Dieu a préparées à l'avance, afin que nous marchions en elles » (Eph. 2 : 8-10).
- « Il nous sauva, non sur la base d'oeuvres accomplies en justice que nous, nous aurions faites, mais selon sa propre miséricorde, par le lavage de la régénération et le renouvellement de l'Esprit Saint, qu'il a répandu richement sur nous par Jésus Christ, notre Sauveur, afin que, ayant été justifiés par sa grâce, nous devenions héritiers selon l'espérance de la vie éternelle. Cette parole est certaine, et je veux que tu insistes là-dessus, afin que ceux qui ont cru Dieu s'appliquent à être les premiers dans les bonnes oeuvres : c'est ce qui est bon et utile aux hommes » (Tite 3 : 5-8).
- Sachant néanmoins que l'homme n'est pas justifié sur la base des oeuvres de loi, ni autrement que par la foi en Jésus Christ – nous aussi, nous avons cru au Christ Jésus, afin d'être justifiés sur la base de la foi en Christ et non pas sur celle des oeuvres de loi : parce que, sur la base des oeuvres de loi, personne ne sera justifié » (Gal. 2 : 16).
Ajoutons ce que nous dit ailleurs l'épître aux Romains au sujet de la justification : « c'est Dieu qui justifie » (Rom. 8 : 30, 34), Dieu et non pas l'homme. Pourquoi le fait-il ? Parce qu'il est un Dieu de grâce : « ceux qui croient sont justifiés gratuitement par sa grâce » (Rom. 3 : 24). Mais comment peut-il justifier des coupables puisqu'il est aussi un Dieu juste et saint ? C'est en vertu de l'oeuvre accomplie à la croix : le sang de Christ a été répandu et nous sommes « justifiés par son sang » (Rom. 5 : 9). Cela, il suffit de le croire – « justifiés sur la base de la foi » (Rom. 5 : 1) – pour avoir la paix avec Dieu.


Liés à Christ pour toujours
La véritable portée du chapitre 11 de l'épître aux Romains est perdue de vue quand on l'applique au salut de l'âme. D'autres passages de la Parole de Dieu (épître aux Ephésiens par exemple) nous enseignent que les rachetés de Christ sont vivifiés et ressuscités ensemble avec Lui, assis ensemble dans les lieux célestes en Lui – que l'Eglise est un seul corps avec Lui. Comment donc pourrait-il être question de rejeter ce qui est un avec Christ dans le ciel ? Dans le chapitre 11 de l'épître aux Romains, c'est de la terre qu'il s'agit et non du ciel : l'image choisie par l'apôtre – un arbre – le montre bien. Cet olivier représente non l'Eglise, mais la nation juive, et l'olivier sauvage, les nations. L'apôtre écrit : « car je parle à vous, nations : dans la mesure même ou je suis, moi, en effet, apôtre des nations » (v. 13). L'Evangile a été annoncé aux nations, mais si elles ne persévèrent pas dans la crainte de Dieu, elles seront coupées (v. 22), de la même façon que l'ont été les branches de l'olivier franc, c'est-à-dire Israël. Pourrait-il y avoir dans le corps de Christ des membres que l'on arracherait pour faire place à d'autres ? Y a-t-il dans ce corps une différence quelconque entre les Juifs et les autres nations ? L'apôtre Pierre ne dit-il pas aux Juifs, en parlant des croyants d'entre les nations : « Il n'a fait aucune différence entre nous et eux... » (Act. 15 : 8, 9), et l'apôtre Paul n'écrit-il pas aux Ephésiens : « Car c'est lui qui est notre paix : des deux (Juifs et nations) en a fait un... afin de créer les deux en lui-même pour être un seul homme nouveau, en faisant la paix, et de les réconcilier avec Dieu tous les deux en un seul corps par la croix » (Eph. 2 : 14-16) ?

Il est donc hors de doute que dans le chapitre 11 de l'épître aux Romains il ne s'agit pas du corps de Christ, mais des Juifs et des nations, responsables du témoignage de Dieu sur la terre. Se servir de cette portion des Ecritures pour affirmer que le croyant qui ne marche pas fidèlement peut perdre son salut serait en contradiction avec tout le reste de l'enseignement de la Parole à ce sujet.


Le salut de l'âme est définitivement acquis
L'explication de Philippiens 2 : 12 a été donnée bien souvent aussi. Ce n'est pas la justification que l'apôtre a en vue quand il écrit : « Travaillez à votre propre salut avec crainte et tremblement ». Dans l'épître qu'il adresse aux Philippiens, il présente le salut comme le but à atteindre, la délivrance au terme de la course. Possédant le salut sur le principe de la foi – n'est-ce pas précisément à Philippe qu'il a répondu à la question du geôlier : « Crois au Seigneur Jésus et tu seras sauvé, toi et ta maison » (Act. 16 : 30-32) ? – nous sommes appelés à travailler en vue de cette délivrance finale – c'est un travail incessant, un combat à livrer contre celui qui voudrait nous faire tomber en chemin. Sans doute, s'il fallait mener ce combat avec nos propres forces et nos seules ressources, qui de nous pourrait prétendre atteindre le but ? Mais c'est Dieu qui opère en nous et le vouloir et le faire selon son bon plaisir (v. 13). Ainsi, nous pouvons attendre avec une confiance entière « le Seigneur Jésus Christ comme Sauveur, qui transformera notre corps d'abaissement en la conformité du corps de sa gloire » (Phil. 3. 20-21). Le salut de nos âmes est acquis, c'est celui de nos corps que nous attendons.


Une foi vivante et non une simple profession d'être chrétien
Le premier verset de l'épître aux Hébreux montre bien qu'elle a été adressée à des croyants juifs. Dieu avait parlé aux pères par les prophètes ; quand il « a parlé dans le Fils », son peuple l'a rejeté et crucifié. Toutefois, ils l'ont fait par ignorance (Act. 3 : 17). L'Evangile leur est alors annoncé, la repentance leur est prêchée. Mais si, après avoir écouté, avoir professé d'être chrétiens, ils rejettent Christ en retournant au judaïsme, Dieu n'a pas d'autre moyen de salut à leur offrir. C'est ce que l'apôtre Pierre dira, après avoir prononcé les paroles que nous venons de citer (Act. 4 : 12). Le passage considéré du chapitre 6 de l'épître aux Hébreux s'applique donc à des Juifs qui se sont dits « chrétiens », au moins pour un temps, mais n'ont pas la vie de Dieu. La « bonne parole de Dieu » qu'ils ont entendue, qu'ils ont goûtée, les a éclairés ; c'est le cas, encore de nos jours, pour tant de ceux qui professent être chrétiens. Ils sont devenus « participants de l'Esprit Saint ». Remarquons bien que ce n'est pas l'expression d'Ephésiens 1 : 13 qui est employée ici : « ayant cru, vous avez été scellés du Saint Esprit ». Il ne s'agit pas du sceau du Saint Esprit que Dieu met sur ses enfants comme une marque de propriété : il est question de personnes qui se sont trouvées dans la chrétienté, maison de Dieu sur la terre, « habitation de Dieu par l'Esprit » (Eph. 2 : 22), donc en contact avec l'action du Saint Esprit, témoins de sa puissance (v. 5), mais qui n'ont jamais fait partie du « seul corps » (Eph. 1 : 23 ; 4 : 4).
Rien dans ces versets ne permet donc de dire qu'un enfant de Dieu peut perdre son salut et qu'il est impossible qu'il soit renouvelé à la repentance s'il est tombé. Un croyant qui tombe ne perd pas son salut, il perd la jouissance de sa communion avec le Seigneur. Ce sont deux choses très différentes. Déjà David pouvait dire, après son grave péché avec Bath-Shéba : « Rends-moi la joie de ton salut » (Ps. 51 : 12). Il avait perdu la joie de la communion avec Dieu, la joie du salut, mais pas le salut lui-même.


Conclusion
Nous sommes sans doute dans des temps de relâchement. A bien des égards, il est utile d'arrêter notre attention sur notre responsabilité : « C'est déjà l'heure de nous réveiller du sommeil » (Rom. 13 : 11-14), et cette exhortation s'adresse aussi à nous : « Souviens-toi donc d'où tu es tombé : repens-toi, et fais les premières oeuvres » (Apoc. 2 : 5). Nous avons besoin de considérer sérieusement notre marche individuelle et collective, répondant à l'invitation qui nous en est faite (Lam. de Jér. 3 : 40).
On pourrait peut-être douter qu'il soit réellement sauvé – Dieu seul lit dans nos coeurs – celui qui dirait : je suis sauvé, que m'importe de marcher fidèlement ou non ! Celui qui croit devient celui qui aime parce que l'amour de Dieu est versé dans son coeur (Rom. 5 : 5) et cet amour est manifesté en gardant Sa parole (Jean 14 : 21-23). C'est en cela que nous avons à montrer notre foi par des oeuvres.
Mais si notre salut dépendait de notre marche, qui oserait alors prétendre être sauvé ? Chercher à réveiller la conscience des saints assoupis en leur affirmant que leur salut peut être mis en question parce que leur marche n'est pas ce qu'elle devrait être, aurait pour seul résultat de troubler au lieu de réveiller. Notre vie est liée à celle de notre bien-aimé Sauveur : « parce que moi je vis, vous aussi vous vivrez » (Jean 14 : 19). De ses brebis auxquelles il a donné la vie éternelle, il peut dire : « elles ne périront jamais, et personne ne les arrachera de ma main. Mon Père, qui me les a données, est plus grand que tous, et personne ne peut les arracher de la main de mon Père » (Jean 10 : 28-29). Ce salut qui repose sur l'oeuvre parfaite de Christ accomplie à la croix, et que nous avons reçu par la foi, ne peut nous être ôté. C'est cette assurance qui fait notre joie et qui est notre paix.
Qu'aucun enfant de Dieu ne doute de son salut : il repose sur ce que Christ a fait et non sur ce que nous faisons. Mais que chacun d'eux manifeste sa foi par des oeuvres, pour entendre cette parole : « Maintenant je sais que tu crains Dieu... certainement je te bénirai » (Gen. 22 : 12, 17). Il pourra alors jouir d'une heureuse communion et avec le Père et avec le Fils : « nous viendrons à lui et nous ferons notre demeure chez lui » (Jean 14 : 23). Il connaîtra aussi toute la joie qui découle de l'obéissance : « si vous gardez mes commandements, vous demeurerez dans mon amour... je vous ai dit cela afin que ma joie soit en vous et que votre joie soit complète » (Jean 14 : 10, 11).
P. Fuzier - « Simples réponses bibliques » BPC Valence

VENUE DU SEIGNEUR - ENLÈVEMENT

Venue du Seigneur — Enlèvement
Quelques paragraphes d'exhortation, de réconfort et d'encouragement extraits du livre de Paul Fuzier.

1 Avant l’enlèvement


1.1 Lot perdant ce qu’il a amassé sous l’effet du jugement de Dieu
Lot avait levé ses yeux, contemplé toute la plaine du Jourdain et l’avait choisie (Genèse 13:10-13). Sans doute, « accablé par la conduite débauchée » de ceux au milieu desquels il habitait, « ce juste... tourmentait de jour en jour son âme juste à cause de leurs actions iniques » (2 Pierre 2:7-8), mais il demeurait là. Ses biens, ses intérêts y étaient, -son cœur aussi selon ce qu’a dit le Seigneur lui-même : « là où est votre trésor, là sera aussi votre cœur » (Luc 12:34). Il avait, tout d’abord, dressé ses tentes jusqu’à Sodome, puis s’était « assis à la porte de la ville » tandis que le jugement allait tomber sur elle. Pour l’arracher à ce lieu, l’Éternel envoie deux anges : « Comme l’aube du jour se levait, les anges pressèrent Lot » ; il le fallait, car « il tardait » (Genèse 19:15-16), son cœur restant attaché à tout ce qui allait être consumé en un instant. L’Éternel « ayant pitié de lui », les anges le firent sortir de la ville. Mais, s’il fut préservé du jugement et put sauver sa vie (v. 17), de tout son labeur, des richesses qu’il avait amassées, il ne restait rien ! Il fut sauvé « comme à travers le feu » (1 Cor. 3:15).


1.2 Dieu détournant Lot de Sodome et l’en arrachant
Dans les jours qui ont précédé, n’avons-nous pas beaucoup ressemblé à Lot ? Nos intérêts ont été sur la terre et aussi nos cœurs, bien souvent. Nous avons si peu travaillé pour le Seigneur, et trop pour un monde à l’égard duquel il est écrit : « les cieux et la terre de maintenant sont réservés par sa parole pour le feu, gardés pour le jour du jugement... la terre et les œuvres qui sont en elle seront brûlées entièrement » (2 Pierre 3:7-10). Aussi, notre Dieu a-t-Il voulu, par le moyen des circonstances que nous devons traverser, briser les liens qui nous rivaient si étroitement à la terre et nous amener à réaliser la vanité et la fragilité de ce qui avait captivé nos cœurs. La souffrance éprouvée, en bien des cas, ne donne-t-elle pas la mesure de notre attachement à tout ce que nous avions en bas ? Dieu poursuit un but : nous éloigner de Sodome, détacher nos cœurs d’un monde vers lequel nous avons tourné « d’autres regards que ceux du voyageur ». Que d’avertissements Il nous avait fait entendre, et c’était en vain ! Alors, Il nous a parlé d’une manière bien solennelle, qui devrait nous amener, chacun, à nous poser cette question Quand le Seigneur me prendra, est-ce un Lot qu’Il arrachera à Sodome ? Laisser ce monde avec regrets, en « tardant », l’Éternel « ayant pitié », être sauvé « comme à travers le feu », serait-ce notre seule perspective ? Que Dieu nous accorde d’avoir compris et retenu tout ce qu’Il a voulu nous dire !

1.3 Danger de découragement : Élie, disciples d’Émmaüs
Mais ; n’y aurait-il pas aujourd’hui un autre danger ? Tout est sombre autour de nous, les nuages s’accumulent à l’horizon, la route apparaît bien difficile : elle traverse la vallée de Baca. Que de souffrances à endurer pour tant de chers enfants de Dieu, des luttes, des persécutions peut-être... Non, dirons-nous, jamais nous n’aurons la force de supporter tout cela, mieux vaudrait n’avoir pas à aller plus loin ! Découragés, nous serions tentés de faire comme Elie, assis sous le genêt, demandant la mort pour son âme, s’écriant : « C’est assez, maintenant, Éternel, prends mon âme... » (1 Rois 19:4).
Ce n’est pas un Lot que le Seigneur voudrait enlever, ce n’est pas non plus un Élie sous le genêt, fatigué et lassé du chemin. Des forces pour la route à parcourir ? Oui, nous en avons besoin. Mais, Il le sait et Il y pourvoit, Celui qui nous dit comme au prophète autrefois par la bouche de l’ange : Lève-toi, mange, car le chemin est trop long pour toi » (v. 7). À nous aussi, le chemin paraît souvent « trop long », n’est-ce pas ? Mais il y a la nourriture nécessaire pour aller « avec la force de ces aliments... jusqu’à Horeb, la montagne de Dieu » (v. 8). Quelle est-elle ? Christ dans la Parole, Christ lui-même, eau rafraîchissante, pain qui fortifie. Occupés de sa Personne, nourris de Lui, marchant avec Lui, le chemin ne sera plus « trop long » ! Il ne l’était pas pour les deux disciples tandis qu’ils allaient, à ses côtés, considérant « dans toutes les écritures, les choses qui le regardent » (Luc 24:27). Eux aussi étaient tristes — « quels sont ces discours que vous tenez entre vous en marchant, et vous êtes tristes ? » (v. 17), découragés peut-être. — « Or nous, nous espérions qu’il était celui qui doit délivrer Israël... » (v. 21). Mais lorsque « Jésus lui-même » s’est approché pour « marcher avec eux » (v. 15), leur tristesse a été changée en joie ! Pourquoi est-Il ainsi venu sur le chemin d’Émmaüs ? Sans aucun doute, parce qu’Il lisait dans les cœur- de ces disciples et connaissait leur désir. On leur avait dit bien des choses : « Quelques femmes d’entre nous nous ont fort étonnés ; ayant été de grand matin au sépulcre, et n’ayant pas trouvé son corps, elles sont venues, disant qu’elles avaient vu aussi une vision d’anges qui disent qu’il est vivant. Et quelques-uns de ceux qui sont avec nous sont allés au sépulcre et ont trouvé les choses ainsi que les femmes aussi avaient dit » (v. 23 et 24). Mais une seule comptait à leurs yeux : « Pour lui, ils ne l’ont point vu », qu’importait tout le reste ! C’est de sa Personne qu’ils avaient besoin et c’est cette Personne même qui vient à eux, répondre au désir de leur coeur. Si, au travers de nos circonstances difficiles et de nos sujets de tristesse, nous avons soif de Lui, Il sera là aussi pour marcher avec nous et nous occuper de sa Personne durant le voyage. Il nous fera faire des progrès dans la jouissance d’une heureuse communion avec Lui. « Il marcha avec eux » (v. 15), puis entra pour rester avec eux (v. 29), enfin, se mit à table avec eux (v. 30). Ils purent dire ensuite : « Notre cœur ne brûlait-il pas, au dedans de nous, lorsqu’il nous parlait par le chemin et lorsqu’il nous ouvrait les écritures ? » (v. 32). Puissions-nous être de ceux qui le diront aussi !


1.4 Marcher avec Christ : Élie et Élisée
S’Il veut marcher avec nous et réjouir nos cœurs durant le voyage, il faut que nous marchions avec Lui. Alors, nos regards ne seront plus tournés vers le monde avec ses attraits, ni vers la terre avec ses luttes et ses souffrances, mais dirigés sur Lui seul. Marche de la foi qui ne compte que sur Dieu, ne s’arrêtant pas aux difficultés et aux impossibilités, car il n’y en a. pas pour le Tout-Puissant. Joie douce et profonde puisée dans Sa communion, entretiens bénis et si précieux tandis que le chemin se poursuit !
Rappelons également (2 Rois 2) les deux prophètes Élie et Élisée marchant ensemble ; c’était aussi un douloureux voyage. Guilgal, Béthel, Jéricho leur rappelaient sans doute de doux souvenir- ; mais les sujets de tristesse ne manquaient pas, pour Élisée ; il y passait, mais ses regards n’étaient pas tournés en bas. Il sentait combien il aurait besoin du secours d’en-haut pour continuer la route et accomplir le service qui lui était confié. Ce secours, il l’avait instamment demandé : « Qu*il y ait, je te prie, une double mesure de ton esprit sur moi » (v. 9). Comment lui serait-il accordé ? « Si tu me vois quand je serai enlevé d’avec toi, il en sera ainsi pour toi » (v. 10). Nous sommes-nous représenté les derniers pas des deux prophètes, avant l’enlèvement ? Élisée avait demandé les forces et les ressources qui lui seraient nécessaires et il y avait une condition à remplir pour les obtenir : « Si tu me vois... » Pensons-nous qu’un seul instant, si court soit-il, ses regards aient été fixés sur un autre que son maître ? Quel chemin ils ont ainsi parcouru ensemble, au milieu de tant de sujets de tristesse, « marchant et parlant » dans une douce intimité, les regards d’Élisée n’étant dirigés que vers un seul objet. : celui avec lequel il marchait ! Dans un tel sentier, les forces se renouvellent pour atteindre le but : « Bienheureux l’homme dont la force est en toi... passant par la vallée de Baca, ils en font une fontaine... ils marchent de force en force, ils paraissent devant Dieu en Sion » (Ps. 84:5-7).

Une louange simple me vient à l'esprit:
"Tourne tes regards vers Jésus,
Contemple son visage merveilleux
Et la lueur des choses de ce monde
s'affaiblira dans l'éclat radieux
de sa gloire et de sa grâce ."

Jean-Louis.