Chapitre IV
(Pour lire les texte précédents et le suivant, cliquer sur la barre latérale droite sur le chapitre numéroté
sous le titre "Les saisons dans la vie du chrétien").
Jusqu'à maintenant, nous avons observé les grains de blé individuels. Il manque encore une autre étape dans le processus avant de pouvoir en faire du pain. Le verset 28 de Ésaie 28 nous montre que le « grain doit être broyé pour faire du pain ». Il est impossible de faire du pain simplement avec des grains individuels entiers. Le gluten, substance collante qui maintient la cohésion du pain cuit est inhérente au grain de blé, mais les grains individuels doivent être broyés sous la meule pour fournir la consistance appropriée et quand elle est mélangée à l’eau cette qualité de lien qui permet au pain de rester entier. C’est cette partie du pain dont Paul exprime le symbolisme par l’amour lorsqu’il nous rappelle : « Ainsi donc, comme des élus de Dieu, saints et bien-aimés, revêtez-vous de miséricorde, de bonté, d'humilité, de douceur, de patience. Supportez-vous les uns les autres, et, si l'un a sujet de se plaindre de l'autre, pardonnez-vous réciproquement. De même que Christ vous a pardonné, pardonnez-vous aussi. Mais par-dessus toutes ces choses revêtez-vous d’amour qui lient toutes ces vertus dans une parfaite union. Et que la paix de Christ, à laquelle vous avez été appelés pour former un seul corps, règne dans vos coeurs. Et soyez reconnaissants ». (Colossiens 3:12-14).
La farine, produit broyé contient encore toutes les parties des grains de blé individuels, mais qui maintenant est devenu méconnaissable par la transformation en une substance malléable. De même, le pain cuit provenant de la farine contient tous les grains de blé (sauf la balle) sous une autre forme grâce au processus du meulage, du pétrin, de la levée et finalement de la cuisson au four.
Une autre perception intuitive d’Oswald Chambers : « La personnalité est la caractéristique de l’homme spirituel tout comme l’individualité est la caractéristique de l’homme naturel (l’homme sans la nature divine de Jésus résidant dans l’esprit du chrétien à partir de la nouvelle naissance). Notre Seigneur ne peut jamais être défini en termes d’individualité et d’indépendance, mais seulement en termes de personnalité. « Mon père et moi sommes un ». la personnalité unifie et nous pouvons atteindre notre identité seulement en nous joignant à une autre personne » Oswald Chambers, « Tout pour qu’il règne ». (Explication entre parenthèses par l’auteur).
Nous ne pouvons dériver notre identité en tant qu’être humain régénéré si elle ne nous est accordée par l'homme parfait, le Seigneur Jésus. Jean-Baptiste nous enseigne qu":
«Un homme ne peut recevoir que ce qui lui a été donné du ciel ». (Jean 3:27).
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Paul dans Éphésiens nous enseigne que : « A cause de cela, je fléchis les genoux devant le Père, duquel tire son nom toute famille dans les cieux et sur la terre, afin qu'il vous donne, selon la richesse de sa gloire, d'être puissamment fortifiés par son Esprit dans l'homme intérieur, en sorte que Christ habite dans vos coeurs par la foi; afin qu'étant enracinés et fondés dans l'amour, vous puissiez comprendre avec tous les saints quelle est la largeur, la longueur, la profondeur et la hauteur, et connaître l'amour de Christ, qui surpasse toute connaissance, en sorte que vous soyez remplis jusqu'à toute la plénitude de Dieu ». (Éphésiens 3 :14-19). Remarquer qu’il parle de famille et non de chrétien individuel. Nous formons une famille sur la terre comme la relation intime entre le Père, le Fils et le Saint-Esprit est notre modèle au ciel.
En tant que chrétiens nous sommes appelés à renoncer à nous-mêmes, à porter sa propre croix, à suivre notre Seigneur Jésus et à servir tous ceux qui croisent notre chemin. Tout comme par amour pour nous il a sacrifié sa vie, à notre tour nous sacrifions la nôtre comme expression d’amour pour le bénéfice du corps de Christ, pour que individuellement et corporellement, nous puissions refléter la vie et la gloire de Christ pour rendre une louange à notre Père Céleste.
Dans I Corinthiens 10 :6 Paul parle du pain comme symbole du corps de Christ qui a été brisé pour nous, mais aussi pour l’Église entière, son corps qui le représente sur la terre dans ces termes :
« La coupe de bénédiction que nous bénissons, n'est-elle pas la communion au sang de Christ? Le pain que nous rompons, n'est-il pas la communion au corps de Christ? Puisqu'il y a un seul pain, nous qui sommes plusieurs, nous formons un seul corps; car nous participons tous à un même pain ».
Dans les trois opérations du labour de la terre , du battage du grain et du broyage de la farine, le fermier emploie l’aide d’un instrument tel que la lame tranchante d’un soc de charrue, un fléau ou un chariot de battage ou une meule de moulin. De la même manière, pour qu’on puisse lui présenter un cœur contrit, il amènera dans notre vie un instrument spécifique de son choix, une circonstance, ou une personne appropriée pour cette tâche. Quand cela arrive, nous avons tendance à nous concentrer sur l’instrument au lieu de comprendre que c’est Jésus notre Maître Enseignant qui se sert de cet instrument pour notre bien et notre croissance spirituelle. Dans une telle situation sommes- nous capables de nous soumettre et de dire : « Que ta volonté soit faite et non la mienne » ?
Lire ce que disent Pierre dans I Pierre 1 :7 : I Pierre 2 :21 ; et Jacques sur les épreuves et les difficultés par rapport à la foi, la persévérance et la maturité.
Après tout, nous ne sommes pas aussi innocents que cela. Chaque fois que nous offensons un frère ou une sœur par nos paroles, nos regards ou nos actions, nous péchons contre le Seigneur Jésus. Remarquez avec quelle attention particulière le Seigneur ressuscité s’identifie avec ses enfants, son église qui est son épouse. Nous verrons d’une façon différente et peut-être nouvelle l’amour protecteur de Jésus pour nous et sa volonté de présenter à son Père une épouse radieuse, pure et sans taches. Paul, qui s’appelait alors Saul certainement n’avait aucune idée de ce qu’il faisait lors de la persécution des premiers chrétiens, en fait il pensait purger le judaïsme de toute contamination nocive avec un zèle peu commun. Et pourtant, que lui reproche le Seigneur Jésus lors de la rencontre sur la route de Damas ? Il demande à Paul : « Saul, Saul, pourquoi me persécutes-tu ? Il répondit: Qui es-tu, Seigneur? Et le Seigneur dit: Je suis Jésus que tu persécutes. Il te serait dur de regimber contre les aiguillons. Tremblant et saisi d'effroi, il dit: Seigneur, que veux-tu que je fasse?
Généralement, nous n’avons plus besoin de demander au Seigneur quoi faire ou comment nous comporter les uns avec les autres, il nous a déjà donné ses instructions dans sa parole concernant quoi faire pour lui plaire.
A suivre. A la prochaine fois pour la conclusion.
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