"Terre, terre" , annoncent les mouettes,
Comme des enfants, les dauphins pirouettent
Au rythme des vagues capricieuses
Célébrant cette belle journée avec les passagers.
Soudainement, un maelstrom fielleux
S’échappe d’une outre éolienne,
Puant et vert d’envie
A la rencontre heureuse de la famille.
La toile des nuages s’épaissit
Les murs liquides ondulants
S’élèvent courroucés et menaçants.
Allons-nous dans cette danse macabre
Vers un naufrage inévitable ?
La tempête croissante suspend
L’harmonie de l’abîme méditerranéen
Alimentant l’effroi humain
A la pensée que leur dernière heure
Les attendait sans aucun recours.
Le cœur dans cet instant réflexe
quand la boussole s'affole
Se rappelle que Dieu existe
Et s’agenouille humblement
En demandant pardon et miséricorde.
Le temps des bonnes œuvres est passé
Plus de "Notre-Pères", ni de "Je vous salue Maries"
Sur un chapelet à égrener.
La vidéo se déroule fulgurante
Devant la mémoire impuissante.
La conscience ne sert plus de refuge
Plus d’hypocrisie, ni de subterfuge
Tout est dans la bascule,
Plus de karma, ni de graisser la patte
Voici que s’approchent l’ange bourreau
Et ses feux infernaux
Ou la vie éternelle et ses récompenses.
Alors que j’étais coi, contemplant mon sort,
Une douce voix maîtrisant les vents furieux
Me posa la question suivante :
« Est-ce toi qui d'une parole calme les tempêtes,
Peut-être, es-tu le capitaine de ton propre bateau.
Tes yeux peuvent-ils percer les nuages
Et prédire ton propre avenir » ?
Reconnaissant la présence divine et la voix
Qui me sauva la vie maintes fois
De la guerre, de la violence humaine,
Des éléments déchainés,
Je remis mon cœur apaisé
Dans les mains du Sauveur
Qui nous invite à nous reposer
Dans l’amour sûr de son cœur.
Finalement, les vagues calmées par sa parole,
Le bateau arriva à bon port
Où depuis le début
Il suivait le chemin prévu.
Jean-Louis
C'est très agréable de croire que Dieu est toujours dans le contrôle de nos vies et que rien ne fait défaut. Etre vivant, Il est avec nous et si nous sommes morts, nous serons avec Lui.
ReplyDeleteCela signifie que nous ne crains rien, si Dieu est le capitaine de notre navire.
"Ne craignez pas, car je suis avec vous".
Mon amour et de baisers
Cher Jean Louis,
ReplyDeleteJ'aime bien lire ton français !
Décidément le langage d'un prof de langue expatrié depuis longtemps a son charme.
C'est comme si on voyage encore avec un 2CV ou un DS sur une grande motorway ...
Ou encore, c'est encore des sillons du vinyl ...
Quelque chose qui ressemble à un professeur encore plein de souvenir de sa langue première dans un ancien temps.
Merci Tran,mon cher ami
ReplyDeletej'ai un peu honte de me faire corriger par ma femme, pas française d'origine qui me dit que des mots de ma propre et belle langue n'existent plus et ont été remplcés par des barbarismesou des anglicismes...quelle honte! Non seulement je suis exilé, expatrié, chrétien errant, mais maintenant je suis devenu troglodyte néanderthal grâce à la paresse intellectuelle des nouvelles générations et du manque de responsabilité des profs de langue de transmettre à leurs élèves leurs racines linguistiques si riches et si belles...heureusement que bientôt nous parlerons une langue angélique, paradisiaque qui ne se désintègrera pas et qui en prêtera pas au malentendu ou à la confusion babylonienne. je te remercie de mettre un peu de nostalgie dans tes métaphores que j'apprécie beaucoup..justement il y a quelques jours, je déplorais l'absence de Ds 19 dans ma vie..des vynils j'en ai une collection parfaitement conservée...et je ne sais pas si tu es au courant...ils ont fermé le dernier centre de développement du film Kodachrome aux US. Des centaines de personnes de tous les pays du monde sont allés là-bas adin de profiter des derniers jours de l'entreprise moribonde. Un américain avait plus de 300 rouleaux conservés dans son frigo et a payé 15,000 dollars empruntés à sa famille pour développer....des photos de vieilles locomotives...curiosités de musées, évidemment!
ça me rapelle un peu le film "Soylent Green" la science fiction est très proche de la réalité, la Bible prédit le cannibalisme qui a existé du temps des sièges de Jérusalem. Alors, moi je dis Maranatha, Jésus, viens. Amen.
Merci de ta visite qui me fait toujours un grand plaisir.
Jean-Louis.
Mon cher ami, défi accepté entre les larmes et les sourires, c'est un honneur d'avoir mon poème en français.,.
ReplyDeleteMerci beaucoup!!
*C'est si beaux la façon dont tu écris, ça me fait rever des bons rêves
Merci Ester de ce honneur. Je viens d'ajouter un en-tête, la partie du Psaume 107 correspondante à cette partie de l'aventure vécue dans la Méditérranée lors d'un de mes voyages à Algers en 1968.
ReplyDeleteGrosses bises.
Bien cher Jean-Louis,
ReplyDeleteC'est bien normal à nous, un peu inculte, de perdre un peu pied au détour d'un de tes vocabulaires.
Il ne faut quand même pas inverser les rôles, car le prof linguistique c'est bien toi. Nous élèves, on n'a qu'à bien connaitre le bon français du dictionnaire Larousse et Robert.
Aussi tu n'as point à te sentir un peu confus !
Il faut bien que les bonnes recettes de la cuisine française soient conservées en patrimoine :)
Merci également pour le partage sur votre vécu à RIO pendant les jours de bandit. Quand c'est avec des gens qu'on connait, c'était du vécu direct mieux que les actualités !
Sinon je vais peut être aussi follower de Lua Nova, elle est si énergétique et ouragan !
( d'après le peu que je connaisse de ses commentaires sur tes écrits et du regard que j'ai sur son Blog )
Que la paix du coeur du Seigneur vous garde.
Mon cher ami Tran,
ReplyDeleteSans exagérer, je trouve que tu manies très bien le français et j'aime beaucoup la façon très spéciale et artistique dont tu t'exprimes. Evidemment,il y a le français courant et actualisé avec lequel on s'exprime quotidiennement et qui évolue ou change. Donc,
il est très naturel que de ce côté-là, j'ai des lacunes. Il y a aussi la langue des grandes époques littéraires dans le passé, qu'on se doit de garder comme patrimoine national, comme tu le dis si bien.
Et puis il y a un troisième niveau personnel, créatif, imaginaire, celui de la langue poétique, celle qui enchante, qui inspire, musicale, éthérée,jusqu'au sublime.
Et puis comme tu le sais, il y a, hors compétition, la parole de Dieu, éternelle, celle qui donne la vie, qui fortifie, qui purifie et nous avons le privilège et le don de vivre à n'importe quel moment de nous exprimer dans chacun de ces niveaux.
Que la paix et l'amour du Seigneur reignent dans vos coeurs. Jean-Louis.