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En décembre 2009 j’avais innové en inventant le concept
de la bataille spirituelle contre l’esprit de Noël pour tout le mois de
décembre: La bataille de Noël. Je vais reprendre l’idée pour
couvrir le principe des jeux païens olympiques modernes. Car de plus en plus de
symboles religieux s’imposent dans notre quotidien sans que l’on y prête la
moindre attention. Cela va du symbole européen de la couronne mariale, à la
bûche de Noël ou du lapin de pâques, aux obélisques, etc. Les jeux olympiques
n’étant qu’une facette de la guerre spirituelle qui nous entoure et dont plus
personne ne fait attention. Cependant le Seigneur nous avait prévenu : Matthieu
24 : 11 Plusieurs faux prophètes
s’élèveront, et ils séduiront beaucoup de gens. 12 Et, parce que l’iniquité se
sera accrue, l'amour (du Christ) du plus grand nombre se refroidira. 13 Mais
celui qui persévérera jusqu’à la fin sera sauvé.
Cette année les jeux sont à Londres et le dragon c’est
trouvé un nouveau nid pour y pondre ses œufs après Pékin. Londres, capitale
emblématique de la finance mondiale, elle-même archétype d’une finance qui a su
s’affranchir de toute barrière et de toute morale. Ainsi en pleine crise
financière, la pire depuis la grande dépression des années 30, le dieu Mammon et
ceux de l’Olympe, vont-ils mener ensemble pour quelques jours le monde, pour
leurs seuls gloire et vanité. Jeux dont les symboles seront forts, comme la
colombe et la branche d’olivier à Olympie, associées pour le rituel de
l’allumage par Apollon (le soleil). Cette image renvoie directement à l’image de
Noé et de la colombe qui revient avec un rameau d’olivier, symbole de la paix
retrouvée avec Dieu.
La torche allumée à Olympie se retrouvera à Londres où
elle sera distribuée à sept jeunes athlètes, qui représentent le transfert
générationnel et également le chiffre de l’Eternel. Les sept se sont ensuite
dirigés vers les 204 pétales qui symbolisent les 204 délégations engagées aux
Jeux Olympiques. Ces pétales d’acier se sont relevés pour former la grande
flamme olympique qui illuminera le ciel de Londres jusqu’au 12 août. Le choix de
recourir à sept jeunes athlètes a permis au comité d’organisation de souligner
son mot d’ordre et slogan pour ces Jeux Olympiques : « Inspire a generation »
(inspirer une génération). L’union
des peuples inspirés par le même esprit, tout est dit...
Origine des
jeux
Les jeux étaient profondément liés au religieux et le
fait qu’ils n’aient pas été annulés une seule fois en plus de mille ans montre
leur caractère sacré! La victoire n’avait pas du tout le même sens. Si
aujourd’hui, il s’agit de s’améliorer sans cesse, de gagner du temps, la
victoire antique avait une autre portée: Gagner signifiait avoir obtenu la grâce
des dieux, la victoire était en quelque sorte parrainée par les dieux et le
joueur vainqueur devenait un héros, au sens mythologique du terme. D’ailleurs,
point de deuxième ou de troisième vainqueurs. Un seul homme pouvait être soutenu
par les dieux. En guise de récompense, une simple couronne d’olivier suffisait,
l’essentiel étant ailleurs…
Au 9° siècle avant l'ère chrétienne, le roi d'Elide
Iphitos dut se résoudre à demander à la grande prêtresse, le moyen de
débarrasser son pays de la peste. La Pythie lui répondit que les dieux
interviendraient favorablement, s'il établissait les Jeux Olympiques en leur
honneur. Aussi Iphitos dut-il conclure un traité avec Sparte, déclarant Olympie
inviolable durant les Jeux sacrés. C'est donc entre le fleuve Alphée et le mont
Kronion que furent remportées de 776 avant J.-C. jusqu'à 393 après J.-C., soit
pendant plus de onze siècles, les victoires les plus éclatantes de l'Antiquité.
Se déroulant tous les quatre ans, ces Jeux devaient en effet se développer très
rapidement par l'adjonction de nouvelles disciplines et la participation de plus
en plus massive des représentants des autres cités grecques.
Olympie se trouve en Élide. Ce n'était pas une ville
mais un sanctuaire. Lieu consacré aux dieux, qui n'appartenait donc à aucune
nation. Ce lieu boisé et verdoyant (ce qui est plutôt rare en Grèce) porte le
nom d'Altis : bois, et plus particulièrement, bois sacré. À l'origine, l'Altis
possédait un temple en l'honneur de la déesse Héra. Entre -468 et -457, les
Grecs bâtissent un temple en l'honneur de Zeus, le dieu des dieux. Une vingtaine
d'années plus tard, le sculpteur Phidias termine la statue colossale de Zeus,
d'or et d'ivoire, érigée à l'intérieur du temple. C'est l'une des 7 merveilles
du monde. L’œuvre de Phidias représente Zeus, couronné d’un rameau d’olivier,
tenant dans sa main droite une statuette de Niké, déesse ailée qui représente la
victoire, tandis que sa main gauche tient un sceptre décoré où l’on peut
d’ailleurs percevoir un aigle perché. La couronne des vainqueurs sera tressée
avec des rameaux cueillis sur les oliviers près du temple.
La première journée se déroulait dans l'enceinte sacrée,
dans laquelle se dressait, imposante, la masse d'or et d'ivoire du temple de
Zeus et quatre-vingts autels devant lesquels s'amoncelaient les trésors offerts
aux dieux par les citoyens grecs. Après ces cérémonies religieuses consacrées
aux cantiques et aux prières, le cortège empruntait, dès l'aurore, le lendemain,
la direction du stade ; les dix magistrats ouvraient ce défilé, suivis des
députations et des concurrents A l'issue de l'appel de chaque engagé, se
déroulaient les premières courses.
La flamme comme
principe divin
Héros de la mythologie grecque, Prométhée se vit confier
par Zeus la mission de créer l'humanité et de doter les êtres vivants de dons
nécessaires à leur survie. Mais Zeus avait interdit aux hommes l'usage du feu,
attribut de sa puissance divine.
Prométhée qui était fils et frère de Titans alors en
conflit avec Zeus, profita d'une invitation de la déesse Athéna sur l'Olympe
pour y dérober le feu. Prométhée, désireux de parfaire l'humanité, remit le feu
aux hommes ainsi maîtres des éléments. Le héros fut puni par Zeus qui le fit
attacher au rocher de Caucase où un aigle venait chaque jour lui ronger son foie
qui se régénérait chaque nuit. Prométhée est finalement libéré par Hercule
fondateur mythique des jeux.
Dans la Grèce antique, le feu était un élément sacré et
brûlait en permanence dans les temples et sanctuaires. Son allumage était aussi
symbolique et se faisait par l'intermédiaire d'un miroir parabolique (skaphia)
qui concentre les rayons du soleil. Une flamme était placée au milieu des sites
sportifs et du banquet installé pour les athlètes sur l'autel de la déesse du
foyer Hestia. D'autres feux illuminaient les temples de Zeus et d'Héra. Les
lampadédromies, ancêtres du relais de la flamme olympique, étaient des
processions de flambeaux pour honorer les dieux. Les sportifs couraient sur une
courte distance depuis un feu sacré jusqu'à l'autel. A Athènes, les jeux
voyaient s'affronter plusieurs équipes de relayeurs. Les vainqueurs avaient
l'honneur d'allumer l'autel de Prométhée.
Le maitre de l’Olympe Zeus et Héra son épouse, étaient
donc par le feu sacré, représentés aux jeux. Aujourd’hui c’est devant le temple
d’Héra à Olympie, que des actrices représentant les prêtresses de la déesse,
rejouent le cérémoniel de l’allumage sacré de la flamme olympique.
Héra est la personnification féminine de la belle
saison. Ce n’est que par la suite que son union avec Zeus est interprétée comme
le prototype de l’union légitime. Sa couleur symbolique est la couleur blanche
theá leukốlenos, déesse aux bras blancs, divinité d’élection d’Argos « la ville
blanche ». Héra est enfin liée aux Heures, ces divinités du retour du printemps
et enfin aux héros dont le prototype est Héraclès celui qui a la gloire d’Héra.
Le vainqueur aux jeux olympiques devient ainsi symboliquement un reflet mystique
d’Héraclès, qui glorifie la déesse Héra.
Héra est également présentée comme la déesse du mariage
et des épouses, protectrice du couple, de la fécondité et des femmes en couche.
Sous son épiclèse d’hoplosmía, au cap Lakinion
et à Élis, elle assume une fonction guerrière. Ce qui par ces caractéristiques
divines, lui donne toutes les ressemblances à l’antique Ishtar babyloniennes,
dont les traits divins sont identiques. Mais cependant c’est à la déesse Hestia
qu’il convient d’attribuer le principe du feu sacré olympien.
L'origine divine du feu en fait un élément sacré et les
Grecs avaient pour habitude de faire brûler un feu en permanence devant les
principaux temples. La pureté de ce feu était garantie par la technique
d'allumage : la flamme était obtenue par les rayons du soleil captés au centre
d'un récipient appelé skaphia, (l'ancêtre du miroir parabolique utilisé
aujourd'hui pour l'allumage de la flamme olympique). Au sanctuaire d'Olympie, là
où se déroulaient les Jeux Olympiques de l'Antiquité, une flamme brûlait en
permanence sur l'autel de la déesse Hestia situé dans le Prytanée (bâtiment
utilisé pour les grands banquets offerts aux athlètes à la fin des Jeux). Hestia
est donc la gardienne du feu olympique.
Dans la mythologie grecque, Hestia est la divinité du
feu sacré et du foyer. Fille aînée de Cronos et de Rhéa, sœur de Zeus, Poséidon,
Hadès, Héra et Déméter, elle appartient à la génération des douze grandes
divinités de l'Olympe. Dans la mythologie romaine, elle correspond à Vesta.
L’Hymne homérique à Aphrodite indique que Cronos l'engendre « la première — et
aussi la dernière », sans doute parce qu'elle est la dernière à être recrachée
par son père. Aînée des dieux, elle jouit d'une considération particulière parmi
les Olympiens. L'hymne delphique d'Aristonoos la nomme ainsi la « maîtresse du ciel et de la terre».
Presque aucun mythe ne se rattache à cette déesse. Dans
l’Hymne homérique à Aphrodite, Apollon et Poséidon la poursuivent de leurs
assiduités, mais Hestia refuse leurs propositions à tous deux et jure sur le
Styx, en touchant la tête de Zeus, de rester vierge à jamais — tout comme
Artémis et Athéna. En compensation, elle obtient de Zeus le privilège d'être
honorée dans chaque demeure humaine et dans tous les temples. La légende est
probablement inventée par l'auteur pour mettre en évidence ses principales
caractéristiques : Hestia est une déesse vierge et immuable. Quand Platon met en
scène le cortège des Olympiens, dans le Phèdre, il précise qu'Hestia n'en fait
pas partie, car elle demeure en permanence sur l'Olympe. Dans le culte, Hestia
est liée à Apollon : elle veille sur le foyer de Delphes, l'un de ses principaux
sanctuaires et à Délos, sa statue est assise sur l'omphalos, le nombril du
monde.
Les Grecs commençaient et finissaient tous leurs
sacrifices par honorer Vesta/Hestia, et l'invoquaient la première, avant tous
les autres dieux. Plus tard à Rome, ainsi que chez les grecs, Vesta/Hestia, la
vierge, n'avait d'autre image ou d'autre symbole que le feu sacré. Les Grecs
commençaient et finissaient tous leurs sacrifices par honorer Vesta, et
l'invoquaient la première, avant tous les autres dieux. Une des manières de la
représenter était en habit de matrone, vêtue de la stola, tenant de la main
droite un flambeau ou une lampe. Ainsi Hestia la vierge, maîtresse du ciel et de la terre, est le
véritable symbole du feu olympique. La forme sportive du culte catholique à la
reine du ciel.
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