What the Bible says about light and seed

The True Light "In him, (the Lord Jesus) was life, and that life was the light of men. The light shines in the darkness, but the darkness has not understood it. The true light that gives light to every man was coming into the world,…the world didn’t recognize him." John 1:4,9.

The Good Seed and the Weeds “The kingdom of heaven is like a man who sowed good seeds in his field. But while everyone was sleeping, his enemy came and sowed weeds among the wheat and went away. Matthew 13:24,25.

Sunday, March 4, 2012

Petit à petit le dragon fait son nid

Samedi 3 mars 2012 Petit à petit le dragon fait son nid
http://schoenelblog2.blogspot.com/2012/03/petit-petit-le-dragon-fait-son-nid.html

Aux cris de "trop, c'est trop !", des actions se sont déroulées mercredi 29 février dans toute Europe pour protester contre l'accumulation des plans d'austérité, notamment en Grèce, à la veille d'un sommet des dirigeants de l'UE qui affirment vouloir parler aussi croissance. "Nous demandons aux dirigeants européens de changer de cap. L'austérité, ça ne marche pas", a lancé dans l'après-midi à Bruxelles la secrétaire générale de la Confédération européenne des syndicats (CES), Bernadette Ségol, face à plusieurs centaines de militants syndicaux, essentiellement belges, rassemblés devant la Banque nationale de Belgique (BNB). Les syndicalistes européens avaient choisi ce lieu symbolique pour répliquer aux propos du gouverneur de la Banque centrale européenne (BCE), Mario Draghi, qui a annoncé la "fin" du modèle social européen et exclu toute autre option que les politiques d'austérité dans une interview choc au Wall Street Journal vendredi.
"Le modèle social européen est mort" ! Jamais un banquier central n'avait parlé avec autant de brutalité de la crise que nous traversons. Les propos tenus par l'Italien Mario Draghi, le successeur de Jean-Claude Trichet, dans le long entretien qu'il a accordé au Wall Street Journal vendredi 24 février, sont tellement violents, par ce qu'ils impliquent, qu'il n'aurait jamais pu les tenir ailleurs que dans la "bible" de la finance mondiale. Même Jean-Claude Trichet avait plus de précautions de langage quand il tentait d'expliquer aux peuples européens ce qui les attend.
Pour Mario Draghi, ancien banquier de Goldman Sachs et nouvelle statue du Commandeur de la monnaie en Europe, sauver l'euro aura un prix élevé. Selon lui, il n'y a "pas d'échappatoire" possible à la mise en œuvre de politiques d'austérité très dures dans tous les pays surendettés et cela implique de renoncer à un modèle social fondé sur la sécurité de l'emploi et une redistribution sociale généreuse.
Ce modèle sur lequel l'Europe a basé sa prospérité depuis la seconde guerre mondiale a disparu ("has gone"), estime Mario Draghi qui rappelle aux journalistes du WSJ la formule de l'économiste allemand Rudi Dornbusch : "Les Européens sont si riches qu'ils peuvent se permettre de payer les gens pour ne pas travailler".
L'intervention du patron de la BCE pourrait sembler une provocation, quelques jours avant que la banque centrale ne renouvelle un deuxième chèque de 500 milliards d'euros aux banques qui sont venues mercredi 29 févier emprunter de l'argent au guichet illimité qu'elle a mis en place pour sauver l'euro. Comment échapper, avec de tels propos, à la critique montante selon laquelle le système est en train de sacrifier les peuples pour sauver les banques ?
Les arguments mis en avant par Mario Draghi sont sans appel : tout recul sur les ambitions des programmes de désendettement publics provoquera une immédiate réaction des marchés qui pousseront les taux d'intérêt payés par les Etats à la hausse, rendant encore plus difficile, sinon impossible, le rétablissement des finances publiques. C'est ce qui est arrivé à la Grèce et a failli se produire au Portugal, en Espagne, en Italie.
Les propos de Mario Draghi ne sont évidemment pas sans lien avec le calendrier électoral européen. En avril en Grèce, en mai en France, au printemps 2013 en Italie, les peuples vont voter pour choisir leur destin. En expliquant, à la façon d'une Margaret Thatcher des temps modernes, que quel que soit le résultat du vote, les gouvernement élus n'auront pas d'autre alternative que de poursuivre des politiques de rigueur extrêmes, de mener des réformes structurelles du marché du travail et de démanteler encore un peu plus leur modèle social, le président de la BCE affiche la couleur.
Il faut mettre en perspective les propos de Draghi avec l’idéal qui a motivé la création de l’Union européenne, pour saisir le chemin parcouru. Avant qu’elle ne se concrétise en un véritable projet politique, l’idée européenne resta limitée au cercle des philosophes et des visionnaires. La perspective des «États-Unis d’Europe», selon la formule de Victor Hugo, correspondait à un idéal humaniste et pacifique. Les tragiques conflits qui brisèrent le continent durant la première moitié du XXe siècle lui ont apporté un brutal démenti. Il a fallu attendre les réflexions issues des mouvements de résistance au totalitarisme, pendant la Seconde Guerre mondiale, pour voir émerger un nouvel espoir: dépasser les antagonismes nationaux, créer les conditions d’une paix durable. Une poignée d’hommes d’État courageux, tels Robert Schuman, Konrad Adenauer, Alcide De Gasperi, Winston Churchill, se sont engagés entre 1945 et 1950 pour convaincre leurs peuples d’entrer dans une ère nouvelle: celle d’une organisation structurée de l’Europe de l’Ouest fondée sur des intérêts communs, garantie par des traités assurant l’égalité de chaque État et le respect du droit et favoriser le développement économique et social. Toutes ces belles idées sont aujourd’hui foulées aux pieds et c’est exactement le contraire qui est mis pratique, car les citoyens européens n’ont plus droit de cité et seul l’euro compte.
Vingt-cinq pays de l'Union européenne ont signé vendredi lors d'un sommet à Bruxelles le nouveau traité instaurant plus de discipline budgétaire en Europe pour tirer les leçons de la crise de la dette qui a fait vaciller la zone euro. «C'est une étape importante pour renforcer la confiance dans notre union économique et monétaire», a estimé le président de l'Union européenne, Herman Van Rompuy, lors d'une cérémonie de signature à l'occasion d'un sommet à Bruxelles. Le pacte prévoit notamment l'instauration de «règles d'or budgétaires» sur l'équilibre des comptes publics et des sanctions plus automatiques contre les pays qui dépasseront la limite de 3% du PIB pour leurs déficits publics annuels. Ces règles devront de préférence être inscrites dans la Constitution des Etats, mais à défaut un texte de loi suffira.
Outre l'instauration de règles d'or, le traité encadre le fonctionnement de la zone euro avec la tenue d'au moins deux sommets réunissant les 17 dirigeants de l'UE, sous la houlette de Herman Van Rompuy. Les pays qui n'utilisent pas encore l'euro pourront être invités au moins une fois par an lorsque des sujets les concernant seront abordés. Le pacte budgétaire doit désormais être ratifié par au moins 12 des Etats signataires avant de pouvoir commencer à entrer en vigueur. Tout pays de la zone euro qui ne le fera pas ne pourra pas bénéficier d'aides financières de ses partenaires via le futur fonds de secours qui démarrera cet été, le Mécanisme européen de stabilité (MES). Nous sommes désormais très loin de l’idéal de l’égalité de chaque État et le respect du droit initial.
Le traité signé vendredi doit « ramener l’euro dans des eaux calmes », espère Herman Van Rompuy. Il aura plutôt des effets délétères pour l’économie, mais aussi pour le modèle social européen, en bridant la dépense publique. Une règle d’or sera inscrite dans chaque législation nationale, « si possible à un niveau constitutionnel » a rappelé aux vingt-cinq chefs d’Etat et de gouvernement Herman Van Rompuy, peu avant que ceux-ci ne signent. Ces derniers auront donc les mains liés par un texte qui leur empêchera de faire voter des budgets dont le déficit structurel est supérieur à 0,5%. Avec cet accord, les sommets de la zone euro se voient reconnus une existence légale.
En poussant à contracter les dépenses publiques, ce document pèsera sur la consommation dans chacun des Etats, et partant sur la croissance. C’est ce qui se passe en Grèce où ce type de politique a conduit à la catastrophe, avec une production industrielle, de services qui s’est effondrée, conduisant à un chômage de 22%.
Le Diable a donc encore fait un pas de plus vers l’établissement de son royaume. Combien de ‘chrétiens’ vont abonder et adhérer à son œuvre de destruction ? L’effondrement de toutes les valeurs chrétiennes nous le dira. Nous avons désormais deux signes eschatologiques forts qui nous donnent le temps biblique, Israël et le royaume de la Bête européenne et le monde ne voit rien….

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