Publiée par Jean-Louis Mondon
Édition Originale en Anglais: Friday, December 7, 2007
Cher
lecteur, si tu ne connais pas encore le Seigneur Jesus voici ton
invitation personnelle. Si tu cherches ton chemin, si tu
te sens accablé et à bout de forces continuant de lutter en vain, écoutes la
voix de sagesse de l´Esprit Saint de Dieu qui t'appelle pour te donner la vie éternelle. Simplement,
demande-lui de t'aider et il te repondra.
"Venez à moi, vous
tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos. 29
Prenez mon joug sur vous et recevez mes instructions, car je suis doux
et humble de cœur ; et vous trouverez du repos pour vos âmes.30 Car mon
joug est doux, et mon fardeau léger". Matthieu 11:28-30
"Jésus leur répondit :
Ma doctrine n’est pas de moi, mais de celui qui m’a envoyé.17 Si
quelqu’un veut faire sa volonté, il connaîtra si ma doctrine est de
Dieu, ou si je parle de mon chef.18 Celui qui parle de son chef cherche
sa propre gloire ; mais celui qui cherche la gloire de celui qui l’a
envoyé, celui–là est vrai, et il n’y a point d’injustice en lui". Jean
7:16-18.
Préambule: Histoire d´un Berger Contemporain.
Bê…bê…bê!
Ce bêlement à déchirer le cœur fit sursauter le jeune berger à moitié
assoupi sur l’herbe du talus d’où il avait l'habitude de garder l’œil
sur les chèvres et les moutons à la ferme de son frère ainé. Encore
plongé dans ses rêveries coutumières, il se redressa et jeta un regard
inquiet jusqu’au bas des pâturages clôturés pour séparer les chèvres des
moutons. Le troupeau de moutons formait de petits groupes, certains
reposant paisiblement sur l’herbe, d’autres avalant encore une dernière
bouchée avant de joindre les autres pour ruminer. Il n’arrivait pas à
localiser exactement l’endroit d’où le bêlement d’agneau venait, mais il
pouvait percevoir que le signal de détresse provenait du bocage à la
lisière de la forêt.
Alors qu’il se dirigeait en courant vers les cris incessants, d’une
intensité poignante, ses pensées retournèrent à l’aube de ce matin d’été
quand l’automne précédent, vers les six heures du matin, il avait été
réveillé en sursaut par un concert effroyable d’appels au secours qui ne
pouvaient signifier qu’une chose. Les chèvres qui passaient les nuits
chaudes dehors se trouvaient dans un danger dont il ne connaissait ni
l’origine, ni la gravité. Une fois la barrière levée, il avait découvert
plusieurs chèvres avec la gorge ensanglantée non loin de la protection
de l’étable qu’elles avaient essayé d’atteindre, trébuchant à cause de
leur faiblesse, sur le sentier rempli de mares de sang éparpillées.
Il
n’en croyait pas ses yeux, ses chèvres favorites, bien qu’ils les
connaissaient toutes par leur nom et leur personnalité, remontaient la
pente hors d’haleine, apparemment essayant d’échapper à un sinistre
encore inconnu. Il conclut qu’il ne pouvait s’agir que d’une chose, à en
voir les blessures à la gorge de ses doux animaux. C’était la signature
incontestable d’un loup ou d’un chien sauvage qui avait sauté la
clôture et qui avait semé la panique dans le troupeau. Celles qui ne
présentaient aucune blessure avaient de fortes cornes dont elles
s’étaient servies pour se défendre.
Hélas, comme il s’approchait de la barrière entrouverte par la pression
du troupeau effrayé, il avait eu beaucoup de peine à refouler les larmes
lorsqu’il comprit la raison de ce carnage. Trois chiens dont l’un était
son propre berger allemand mixte courraient encore après les pauvres
chèvres qui tournaient à l’intérieur du périmètre de la clôture sans
pouvoir trouver la sortie. Effrayées, épuisées, elles tombaient l’une
après l’autre sous les dents acérées des gros chiens tout en laissant
échapper de leur cou déchiré et éparpillant sur la prairie des flots de
sang giclant dans toute les directions, dans l’air frais du petit matin.
Une colère soudaine s’était emparée de lui et sans même réfléchir, il
avait commencé à ramasser toutes les pierres qu’il pouvait trouver et
comme il était bon tireur, entrainé dans son pays natal à viser des
boites de conserves, il atteint les chiens qui commencèrent à se
retourner contre lui d’un air menaçant. Il décidait alors de repousser
les prédateurs avec le bâton qu’il avait emmené avec lui. Finalement
voyant que les survivantes s’étaient enfuies, les deux chiens méchants
avaient de nouveau sauté la clôture et avaient disparu. En tout, sept
chèvres étaient mortes et de nombreuses autres blessées.
Plus tard, dans la journée il avait posé des pièges à loup avec de la
viande fraiche pour attirer et capturer les rottweilers qui s’étaient
échappés de la maison de leur propriétaire et qui courraient la campagne
depuis trois jours en quête de nourriture.
Effroi, Détresse et Poursuite
La réalité de cet horrible incident était encore bien présente dans son
esprit, mais heureusement, il se calma immédiatement car le troupeau ne
présentait aucun signe de danger imminent. Sa seule inquiétude venait
des bêlements désespérés de la petite agnelle qu’il aperçut dans un coin
de la clôture. Jetant un regard autour de lui, il ne put discerner
aucun danger visible. Et pourtant, au lieu d’être rassuré par sa
présence, la pauvre petite agnelle continuait à pousser des cris de
détresse. Il raisonna alors qu’elle était en train d’appeler sa maman.
Mais, fait bizarre, rien ni personne ne l’empêchait de rejoindre le
troupeau. Elle aurait pu être guidée par les bêlements émis par le reste
des moutons, en écho répondant aux siens.
Quand le berger s’approchait d’elle, elle se mettait à sauter et à se sauver
dans la direction contraire. Ce qui l’entraina dans une chasse
totalement futile car à chaque fois qu’il essayait de lui courir après
pour l’attraper, la petite agnelle bondissait et lui échappait. Comme il
n’avait pas grand-chose d’autre à faire, il essaya plusieurs fois dans
l’après midi de la poursuivre et de la capturer, mais en vain. La nuit
venue, les chèvres et les moutons rentrèrent à la bergerie, mais la
petite agnelle têtue comme une mule refusait toujours de rejoindre le
gros du troupeau et passa la nuit dehors à bêler de toutes ses forces
pour appeler à l’aide.
Ce manège dura trois jours entiers. De temps en temps, le jeune berger
essayait de parler gentiment et doucement à sa petite agnelle pour
gagner sa confiance, mais celle-ci, opiniâtre, refusait l’aide dont elle
avait tant besoin. Et pourtant, il aimait tous ses animaux et il avait
décidé qu’il la ramènerait au bercail quoi qu’il lui en coûte. La seule
chose qu’il ne parvenait pas à comprendre, c’était que son frère ainé
lui avait délégué la responsabilité de ramener l’agnelle sans demander
de l’aide aux voisins ou aux enfants. Peut-être raisonnait-il que
puisqu’elle allait être vendue ou mise au congélateur dans quelques
semaines, elle se lasserait après quelques jours et trouverait le chemin
du retour par elle-même. Pourquoi perdre son temps et se fatiguer pour
un bête si obstinée ?
Le jeune berger qui aimait trouver une solution à tous ses problèmes
décida qu’il ne serait satisfait qu’avec le retour de l’agnelle auprès
de sa mère.
L’après-midi du troisième jour, il eut une idée qui lui parut géniale.
Il puisa dans le stock de souvenirs de sa jeunesse plusieurs épisodes de
dessins animés dans lesquels le héro ou le vilain essayent de
s’échapper lors d’une poursuite Vous devez bien connaître ce dont je
parle. Alors qu’ils sont en pleine chute libre après s’être jetés du
haut d’une haute falaise, ils continuent à courir les jambes dans le
vide comme s’ils avaient un point d’appui sur la terre ferme.
Evidemment, dans ce temps-là, la scène était très comique, mais ce
simple retour en enfance lui fournit une idée sérieuse. Il commença à
élaborer un plan de sauvetage qui mettrait fin à cette interruption de
sa vie monotone.
Profitant de ce que l’agnelle était coincée dans un coin marécageux au
bas du pâturage, il décida que c’était le moment propice pour mettre son
plan en action. Lui faisant face et agitant ses bras pour qu’elle
commence à courir dans sa direction, il se rapprochait pas à pas dans la
boue qui lui montait jusqu'au bas su mollet. La petite agnelle figée de
peur, se préparait à faire un bond et juste au moment où elle se
lançait dans l’air, le petit berger se laissa tomber, le dos dans la
boue tout en recevant dans ses bras l’agnelle qui, au même moment,
essayait de courir en battant l’air de ses courtes pattes sans aucun
appui ferme, comme dans les dessins animés de sa jeunesse. Elle, toute
éberluée se trouvait prise au piège dans les bras protecteurs du berger
qui éclatait d’un rire interminable et poussait des cris de joie et de
victoire, alertant le reste de la famille qui se demandaient ce qui
avait bien pu arriver.
Il
va sans dire qu’il était rempli de boue malodorante du haut en bas,
mais cela ne semblait pas du tout le déranger car il avait mené à bien
le travail qui lui avait été confié par son grand frère. Ne lâchant pas
prise, il se releva, prit l’agnelle pas les pattes et la reposa sur ses
épaules autour de son cou en lui parlant tendrement et en la tançant
gentiment.
Retour au troupeau
Finalement, un crépuscule glorieux marqua les joyeuses retrouvailles de la petite agnelle et de sa mère contente de voir que sa progéniture n’avait pas oublié pendant ces trois jours de fugue comment s’alimenter à la mamelle maternelle.
"Tu es un asile pour moi, tu me garantis de la détresse, Tu m’entoures de chants de délivrance. Je t’instruirai et te montrerai la voie que tu dois suivre ; Je te conseillerai, j’aurai le regard sur toi.9 Ne soyez pas comme un cheval ou un mulet sans intelligence ; On les bride avec un frein et un mors, dont on les pare, Afin qu’ils ne s’approchent point de toi.10 Beaucoup de douleurs sont la part du méchant, Mais celui qui se confie en l’Eternel est environné de sa grâce". Psaulme 32:7-10
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