Un mélange insolite de ciel bleu d’espoir
et de brouillard gris d’oubli,
opaque clarté, éclipse d’ombre de moire
se faufile lentement dans ma pensée.
Une distance si proche comme un doux reproche
vient troubler mon existence paisible,
sensation de bien-être imperceptible
d’appartenance proche de l’accoutumance,
besoin choisi que je n’ose définir.
Comment pourrais-je sans endommager
le tout qui fait un, harmoniser
le chœur battant de nos pensées ?
Des notes légères s’échappent librement
sans prélude, ni préambule
introduites dans ce vestibule,
long et lent couloir du temps
Compte à rebours sans recours
qu’une prière enduite d’espoir
permettant d’entrevoir un paradis étoilé
à travers la trame d’un regard animé
par la flamme d’un foyer souhaité
à portée de leur songe, vainqueur du mensonge.
Ce miroir trompeur, couvert de suie,
masque moqueur et lamentable
s’efface sous le couvert de la nuit
face à la clarté incomparable
d'une invincible et douce réalité.
Jean-Louis