(Suite). Pour ouvrir les chapitres suivants ou précédents,
cliquer sur le numéro de l´épisode situé dans la barre latérale à droite sous la catégorie : L´arbre de Josué - histoire originale publiée par ce blogger.
AU SEUIL DU DÉSERT
Plusieurs années se sont écoulées depuis la dernière rencontre entre le voyageur et la pierre de culbute. Notre pélerin dont la condition n’a fait qu’empirer se retrouve dans un endroit désolé où même des hommes très expérimentés, possédant une bonne vue éprouvent de la difficulté à trouver leur chemin. Bien pire, en plus d’être affligé d’une mauvaise vue, et de l’ignorance, cause de son malheur, il souffre aussi de faim, de soif et de fatigue sans compter qu’il se trouve nu, tout cela à son propre insu.
Il se sent impuissant, à la dérive, au bord d’une faillite dont il ne comprend ni l’origine ni la fin. Ses rêves et ses aspirations du passé, alors à portée de sa main semblaient s’évaporer dans la chaleur intense de cet environnement hostile et impitoyable. Sans avertissement, un simoun, vent de sable du désert accablant et aveuglant avait commencé à souffler, effaçant les traces de ses pas derrière lui alors qu’il s’apprétait à franchir la porte du désert dont on ne sort pas vivant sans aide de l’extérieur. Son espoir de jamais pouvoir rebrousser chemin vers le monde civilisé venait d’être réduit à zéro.
Eh bien, pense-t-il, trouvant le courage de s’attacher à une pensée positive comme bouée de sauvetage dans cet océan infini de sable s'étendant à perte de vue, tout commence par un zéro, ensuite vient le un…de zéro à un la distance est très courte et si je continue à compter chaque fois que je fais un pas, au moins ce sera un progrès.
La Rencontre
Alors qu’il essayait de trouver une solution dans les leçons de son enfance, une voix accueuillante l’interrompit, le ramenant à une réalité dont il essayait en vain de s’échappper.
« Bienvenu au désert. Je t’attendais et tu es juste à l’heure.» Ces paroles provoquaient en lui un tremblement incontrolable de peur.
-- C’est fini, pensa-t-il à haute-voix, se croyant seul, soit je me viens de me réveiller d’un terrible cauchemar, ou je commence à délirer avant de mourir de soif, de chaleur et de folie.
-- Mais non, tu ne vas pas mourrir, rassure-toi. Tant qu’il y a de la vie, il y a de l’espoir.
-- C’est facile à dire. Tu devrais être à ma place. Il prononçait ses paroles sans se rendre compte de l’insolite de la situation.
-- Moi-même, j’ai été à ta place. C’est pour cela que je suis ici avec toi. Et un jour, toi, tu seras peut-être à la mienne quand tu rencontreras mon Maître.
-- Ah non, ça jamais. Moi, me soumettre à un maître. Ça fait très longtemps que j’ai quitté l’école. Tu ne vois pas que tu as un homme devant toi? Tu n’as jamais entendu parler de liberté, égalité, fraternité?
--Oui, en effet, ce sont là de belles paroles réconfortantes. Mais permets-moi de me présenter: Josué, gardien et guide du désert. Et toi, comment t’appelle-tu?
-- Moi, c’est Théophile de La Pelle.
-- Quel joli nom! Sais-tu ce qu’il veut dire?
-- Non, ce sont mes parents qui m’ont baptisé.
-- Je suis ravi de te connaître. Théophile. Bon, eh bien, il se fait tard. Pourquoi ne pas reprendre notre conversation demain? Tu as vraiment besoin de repos. Bonne nuit.
A suivre.
Mes amis, au revoir et à notre prochaine rencontre.
j'attends la suite avec curiosité
ReplyDeleteAM
Merci Anne-Marie, Des que je le pourrais, je reprendrai ma plume ou plutot mon clavier.On a ete tres occupe ces temps-ci. Alors, a bientot. Bisous.
ReplyDelete