Etude sur les relations humaines selon Actes 27. (Suite)

Etude sur les Relations Humaines selon Actes 27

(Suite) 2ème partie.

Application de Vie “Quand notre propre bateau fait naufrage”

Pour lire la 1ère partie, cliquer ICI  

Pour comprendre le contexte précédent, lire Actes 27: 1-7.
Continuons avec le verset 7: Pendant plusieurs jours, nous avons navigué lentement et c'est avec beaucoup de peine que nous sommes parvenus à la hauteur de Cnide. Mais le vent ne nous permettait plus d'avancer dans cette direction, et nous sommes passés au sud de la Crète, en doublant le cap Salmoné. Nous avons eu du mal à longer la côte et nous sommes arrivés à un endroit appelé «Beaux Ports», près de la ville de Lasée.
Les circonstances hors de tout controle humain étaient telles que la perte de temps était considérable.
Sans vouloir paraître trop insensible à l’injustice de la vie, ce sont les aléas de la réalité vécue. Durant le cours de notre vie, chacun de nous passera par une situation hors de notre contrôle. Notez que dans le récit, la vie de chaque passager suivait un long tracé de pensées, d’intentions, d’actions, de réactions, de désirs, d’habitudes, de modes de comportement, et de vie résultant de choix qu'ils avaient fait, soit bons ou mauvais. Alors, fondamentalement, nous sommes tous dans la même galère!

La question est de savoir: Qui a le contrôle du bateau?

Le bateau lui-même était em bon état. C’est le moment choisi pour le voyage qui était inopportun.
Notez qu’après que son premier avertissement qui restait vain, Paul laisse la situation suivre son cours sans intervention. Il n’avait aucune solution alternative à offrir.
Le refus d’écouter et de ne pas suivre de sages conseils et avertissements engendre des conséquences désastreuses.
Quand finalement, Paul entend la voix de l’ange, au moment propice, il révèle le message, en encourageant et en exhortant tous à être courageux, à avoir foi dans la miséricorde, la grâce et la providence divines. Cela montre le coeur plein de compassion d’un serviteur de Dieu rempli de grâce, de miséricorde et d’amour, prêt à intervenir en faveur des hommes à sa charge spirituelle. La révélation lui a été accordée em réponse à sa prière d’intercession.

Celui qui reçoit le message d’avertissement a la responsabilité d’obéir, de partager la révélation, de conseiller, d’exhorter et d’encourager son audience à croire en toute foi que Dieu accomplira ce qu’il a dit qu’il fera. 

 Et Dieu nous a accordé par grâce des dons différents. Pour l'un, c'est la *prophétie: qu'il exerce cette activité conformément à notre foi commune. 

7 Pour un autre, c'est le service: qu'il se consacre à ce service. Que celui qui a reçu un ministère d'enseignement enseigne.

8 Que celui qui a reçu un ministère d'encouragement encourage. Que celui qui donne le fasse sans arrière-pensée; que celui qui dirige le fasse avec sérieux; que celui qui secourt les malheureux le fasse avec joie. Romains 12:6-8

Cependant, quand il s’agit de recevoir les bénédictions divines, il y a des conditions.
En réponse à la prière de Paul, Dieu aurait pu calmer le vent et la tempête comme il l’avait fait auparavant sur la Mer de Galilée. Paul lui-même aurait pu le faire par la puissance de Dieu en lui. Dans les deux cas, le navire aurait pu atteindre sa destination sans encombres et sans dommages. Au lieu de cela, Dieu a choisi de laisser le bateau dériver dans la tempête jusqu’au naufrage.

Pareillement, lorsqu’on se trouve dans une situation semblable, Dieu veut nous montrer par cette expérience que nous abandonnions nos anciens modes de vivre, de réparer à notre façon les vieilles habitudes de penser et d’agir dans nos rapports avec autrui. Il veut donner um second souffle à nos vies, tout comme ceux qui ont été sauvés du naufrage se sont embarqués sur un nouveau bateau. "Après um séjour de trois mois nous avons fait voile sur un navire d’Alexandre qui avait hiverné dans l’île.” Actes 28:11. Peut-être peut-on supposer que leurs vies et leurs rapports ont bénéficié de l’impact formidable de cette expérience. (j’ai personnellement fait l’expérience de plusieurs tempêtes terribles en mer et je peux testifier de leur effet profond dans ma vie.)  Poème décrivant une de ces tempêtes vécue.

Ce qui est perdu est perdu. Acceptons la réalité. Lachons prise de ce qu’on ne peut changer ou refaire et recommençons de façon différente et nouvelle. Cela peut être aussi simple que de changer d’idée ou de notre façon d’aborder ou de solutionner um problème. Après tout, faut-il s’attendre à des résutats différents si on utilise la même approche qui ne marche pas.
Dans le cas de la tempête, l’approche de Dieu était de changer de bateau, mais cela aurait été impossible sans le naufrage et la destruction du premier navire.
Attention!
Après avoir pris une mauvaise décision dans une relation (mauvais choix, ou mauvais moment choisi basés peut-être sur une logique erronée, intérêt personnel ou données inexactes), un début agréable peut nous tromper en nous amenant à penser que tout ira bien jusqu’au moment où il est trop tard et nous nous rendons compte que nous sommes au milieu d’une tempête. On ne doit pas se leurrer et prendre à la légère la grâce de Dieu et agir contrairement à la volonté divine.

Après avoir pris la décision de partir, “Une légère brise du sud s'était levée et ils voyaient déjà leur projet réalisé. Ils ont donc levé l'ancre et longé la côte de Crète au plus près. Verse 13.

Parfois, Dieu doit détruire le faux sentiment de sécurité en retirant les soutiens fictifs sur lesquels nous construisons nos vies de façon à reconstruire sur um fondement bon et solide.
Sur le navire, il y avait des hommes libres et des hommes enchainés. Il y avait des marins, des soldats et des prisonniers. Chacun d’eux pensait faire ce qui était bon de leur propre point de vue, guidés par leurs désirs et leurs raisons.
Les uns comme le patron du bateau espérait un gain de ce voyage mais il pouvait perdre tout. D’autres, comme les marins se souciaient peu de la cargaison ou du profit de sa vente losrqu’il s’agissait de choisir entre la cargaison et leur propre survie. L’important était de sauver leur vie. Les prisonniers n’avaient rien à gagner et tout à perdre quelque soit le résultat du voyage. Paul était enchainé physiquement, mais spirituellement libre en Christ.

C’est seulement quand rien d’autre ne marchait que tous les autres commencèrent à écouter et à être réceptifs au message de Paul. Paul était le seul possédant les paroles d’autorité spirituelle.

• Il était calme et satisfait de sa condition.
•  Le seul qui avait tout à gagner et rien à perdre.
•  Sa vie ne dépendait de personne ni de rien
• Il s’était placé dans les mains de Dieu.
•  Il avait été appelé pour un but.
•  Il savait et avait déjà accepté la souffrance qui ferait partie de ce but.

En conclusion, on peut voir la grâce de Dieu en action dans la démonstration cette fois-ci, non de la puissance de sa colère, mais dans son amour et sa miséricorde quand il épargne et donne une autre chance aux passagers, qu’ils soient libres ou attachés, criminels ou innocents.
Prions dans la même veine qu’Habacuc l’a prié dans Habaquq 3:1,2 et demandons à Dieu de nous utiliser comme il a utilisé Paul pour partager sa miséricorde et sa grâce avec les autres. O Eternel, j'ai entendu ce que tu as annoncé,
et je suis effrayé devant ton oeuvre, ô Eternel.
Dans le cours des années, accomplis-la[b]!
Dans le cours des années, fais-la connaître!
Dans ton indignation, rappelle-toi d'être clément (ou miséricordieux)!
Jacques 2:12: Parlez et agissez donc comme des personnes appelées à être jugées par la loi qui donne la liberté. ( la loi parfaite de Christ, la loi de l’amour, la loi royale, la loi de l’Esprit), car le jugement est sans miséricorde pour qui n’a pas fait miséricorde.
LA MISÉRICORDE TRIOMPHE DU JUGEMENT.

Jean-Louis.