What the Bible says about light and seed

The True Light "In him, (the Lord Jesus) was life, and that life was the light of men. The light shines in the darkness, but the darkness has not understood it. The true light that gives light to every man was coming into the world,…the world didn’t recognize him." John 1:4,9.

The Good Seed and the Weeds “The kingdom of heaven is like a man who sowed good seeds in his field. But while everyone was sleeping, his enemy came and sowed weeds among the wheat and went away. Matthew 13:24,25.

Friday, August 3, 2012

La bataille des jeux olympiques -1

La bataille des jeux olympiques -1
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En décembre 2009 j’avais innové en inventant le concept de la bataille spirituelle contre l’esprit de Noël pour tout le mois de décembre: La bataille de Noël. Je vais reprendre l’idée pour couvrir le principe des jeux païens olympiques modernes. Car de plus en plus de symboles religieux s’imposent dans notre quotidien sans que l’on y prête la moindre attention. Cela va du symbole européen de la couronne mariale, à la bûche de Noël ou du lapin de pâques, aux obélisques, etc. Les jeux olympiques n’étant qu’une facette de la guerre spirituelle qui nous entoure et dont plus personne ne fait attention. Cependant le Seigneur nous avait prévenu : Matthieu 24 : 11 Plusieurs faux prophètes s’élèveront, et ils séduiront beaucoup de gens. 12 Et, parce que l’iniquité se sera accrue, l'amour (du Christ) du plus grand nombre se refroidira. 13 Mais celui qui persévérera jusqu’à la fin sera sauvé.

Cette année les jeux sont à Londres et le dragon c’est trouvé un nouveau nid pour y pondre ses œufs après Pékin. Londres, capitale emblématique de la finance mondiale, elle-même archétype d’une finance qui a su s’affranchir de toute barrière et de toute morale. Ainsi en pleine crise financière, la pire depuis la grande dépression des années 30, le dieu Mammon et ceux de l’Olympe, vont-ils mener ensemble pour quelques jours le monde, pour leurs seuls gloire et vanité. Jeux dont les symboles seront forts, comme la colombe et la branche d’olivier à Olympie, associées pour le rituel de l’allumage par Apollon (le soleil). Cette image renvoie directement à l’image de Noé et de la colombe qui revient avec un rameau d’olivier, symbole de la paix retrouvée avec Dieu.




La torche allumée à Olympie se retrouvera à Londres où elle sera distribuée à sept jeunes athlètes, qui représentent le transfert générationnel et également le chiffre de l’Eternel. Les sept se sont ensuite dirigés vers les 204 pétales qui symbolisent les 204 délégations engagées aux Jeux Olympiques. Ces pétales d’acier se sont relevés pour former la grande flamme olympique qui illuminera le ciel de Londres jusqu’au 12 août. Le choix de recourir à sept jeunes athlètes a permis au comité d’organisation de souligner son mot d’ordre et slogan pour ces Jeux Olympiques : « Inspire a generation » (inspirer une génération). L’union des peuples inspirés par le même esprit, tout est dit...

Origine des jeux

Les jeux étaient profondément liés au religieux et le fait qu’ils n’aient pas été annulés une seule fois en plus de mille ans montre leur caractère sacré! La victoire n’avait pas du tout le même sens. Si aujourd’hui, il s’agit de s’améliorer sans cesse, de gagner du temps, la victoire antique avait une autre portée: Gagner signifiait avoir obtenu la grâce des dieux, la victoire était en quelque sorte parrainée par les dieux et le joueur vainqueur devenait un héros, au sens mythologique du terme. D’ailleurs, point de deuxième ou de troisième vainqueurs. Un seul homme pouvait être soutenu par les dieux. En guise de récompense, une simple couronne d’olivier suffisait, l’essentiel étant ailleurs…

Au 9° siècle avant l'ère chrétienne, le roi d'Elide Iphitos dut se résoudre à demander à la grande prêtresse, le moyen de débarrasser son pays de la peste. La Pythie lui répondit que les dieux interviendraient favorablement, s'il établissait les Jeux Olympiques en leur honneur. Aussi Iphitos dut-il conclure un traité avec Sparte, déclarant Olympie inviolable durant les Jeux sacrés. C'est donc entre le fleuve Alphée et le mont Kronion que furent remportées de 776 avant J.-C. jusqu'à 393 après J.-C., soit pendant plus de onze siècles, les victoires les plus éclatantes de l'Antiquité. Se déroulant tous les quatre ans, ces Jeux devaient en effet se développer très rapidement par l'adjonction de nouvelles disciplines et la participation de plus en plus massive des représentants des autres cités grecques.

Toutes les photos ci-dessous sont prises avec les interprètes habillés en prêtresses qui se sont réunis pour une cérémonie à Olympie en mai 2012, où ils ont fait appel à l'Apollon dieu du soleil devant le temple d’Héra, pour allumer la flamme olympique.


Olympie se trouve en Élide. Ce n'était pas une ville mais un sanctuaire. Lieu consacré aux dieux, qui n'appartenait donc à aucune nation. Ce lieu boisé et verdoyant (ce qui est plutôt rare en Grèce) porte le nom d'Altis : bois, et plus particulièrement, bois sacré. À l'origine, l'Altis possédait un temple en l'honneur de la déesse Héra. Entre -468 et -457, les Grecs bâtissent un temple en l'honneur de Zeus, le dieu des dieux. Une vingtaine d'années plus tard, le sculpteur Phidias termine la statue colossale de Zeus, d'or et d'ivoire, érigée à l'intérieur du temple. C'est l'une des 7 merveilles du monde. L’œuvre de Phidias représente Zeus, couronné d’un rameau d’olivier, tenant dans sa main droite une statuette de Niké, déesse ailée qui représente la victoire, tandis que sa main gauche tient un sceptre décoré où l’on peut d’ailleurs percevoir un aigle perché. La couronne des vainqueurs sera tressée avec des rameaux cueillis sur les oliviers près du temple.

La première journée se déroulait dans l'enceinte sacrée, dans laquelle se dressait, imposante, la masse d'or et d'ivoire du temple de Zeus et quatre-vingts autels devant lesquels s'amoncelaient les trésors offerts aux dieux par les citoyens grecs. Après ces cérémonies religieuses consacrées aux cantiques et aux prières, le cortège empruntait, dès l'aurore, le lendemain, la direction du stade ; les dix magistrats ouvraient ce défilé, suivis des députations et des concurrents A l'issue de l'appel de chaque engagé, se déroulaient les premières courses.

La flamme comme principe divin

Héros de la mythologie grecque, Prométhée se vit confier par Zeus la mission de créer l'humanité et de doter les êtres vivants de dons nécessaires à leur survie. Mais Zeus avait interdit aux hommes l'usage du feu, attribut de sa puissance divine.

Prométhée qui était fils et frère de Titans alors en conflit avec Zeus, profita d'une invitation de la déesse Athéna sur l'Olympe pour y dérober le feu. Prométhée, désireux de parfaire l'humanité, remit le feu aux hommes ainsi maîtres des éléments. Le héros fut puni par Zeus qui le fit attacher au rocher de Caucase où un aigle venait chaque jour lui ronger son foie qui se régénérait chaque nuit. Prométhée est finalement libéré par Hercule fondateur mythique des jeux.

Dans la Grèce antique, le feu était un élément sacré et brûlait en permanence dans les temples et sanctuaires. Son allumage était aussi symbolique et se faisait par l'intermédiaire d'un miroir parabolique (skaphia) qui concentre les rayons du soleil. Une flamme était placée au milieu des sites sportifs et du banquet installé pour les athlètes sur l'autel de la déesse du foyer Hestia. D'autres feux illuminaient les temples de Zeus et d'Héra. Les lampadédromies, ancêtres du relais de la flamme olympique, étaient des processions de flambeaux pour honorer les dieux. Les sportifs couraient sur une courte distance depuis un feu sacré jusqu'à l'autel. A Athènes, les jeux voyaient s'affronter plusieurs équipes de relayeurs. Les vainqueurs avaient l'honneur d'allumer l'autel de Prométhée.

Le maitre de l’Olympe Zeus et Héra son épouse, étaient donc par le feu sacré, représentés aux jeux. Aujourd’hui c’est devant le temple d’Héra à Olympie, que des actrices représentant les prêtresses de la déesse, rejouent le cérémoniel de l’allumage sacré de la flamme olympique.






Héra est la personnification féminine de la belle saison. Ce n’est que par la suite que son union avec Zeus est interprétée comme le prototype de l’union légitime. Sa couleur symbolique est la couleur blanche theá leukốlenos, déesse aux bras blancs, divinité d’élection d’Argos « la ville blanche ». Héra est enfin liée aux Heures, ces divinités du retour du printemps et enfin aux héros dont le prototype est Héraclès celui qui a la gloire d’Héra. Le vainqueur aux jeux olympiques devient ainsi symboliquement un reflet mystique d’Héraclès, qui glorifie la déesse Héra.

Héra est également présentée comme la déesse du mariage et des épouses, protectrice du couple, de la fécondité et des femmes en couche. Sous son épiclèse d’hoplosmía, au cap Lakinion et à Élis, elle assume une fonction guerrière. Ce qui par ces caractéristiques divines, lui donne toutes les ressemblances à l’antique Ishtar babyloniennes, dont les traits divins sont identiques. Mais cependant c’est à la déesse Hestia qu’il convient d’attribuer le principe du feu sacré olympien.

L'origine divine du feu en fait un élément sacré et les Grecs avaient pour habitude de faire brûler un feu en permanence devant les principaux temples. La pureté de ce feu était garantie par la technique d'allumage : la flamme était obtenue par les rayons du soleil captés au centre d'un récipient appelé skaphia, (l'ancêtre du miroir parabolique utilisé aujourd'hui pour l'allumage de la flamme olympique). Au sanctuaire d'Olympie, là où se déroulaient les Jeux Olympiques de l'Antiquité, une flamme brûlait en permanence sur l'autel de la déesse Hestia situé dans le Prytanée (bâtiment utilisé pour les grands banquets offerts aux athlètes à la fin des Jeux). Hestia est donc la gardienne du feu olympique.

Dans la mythologie grecque, Hestia est la divinité du feu sacré et du foyer. Fille aînée de Cronos et de Rhéa, sœur de Zeus, Poséidon, Hadès, Héra et Déméter, elle appartient à la génération des douze grandes divinités de l'Olympe. Dans la mythologie romaine, elle correspond à Vesta. L’Hymne homérique à Aphrodite indique que Cronos l'engendre « la première — et aussi la dernière », sans doute parce qu'elle est la dernière à être recrachée par son père. Aînée des dieux, elle jouit d'une considération particulière parmi les Olympiens. L'hymne delphique d'Aristonoos la nomme ainsi la « maîtresse du ciel et de la terre».

Presque aucun mythe ne se rattache à cette déesse. Dans l’Hymne homérique à Aphrodite, Apollon et Poséidon la poursuivent de leurs assiduités, mais Hestia refuse leurs propositions à tous deux et jure sur le Styx, en touchant la tête de Zeus, de rester vierge à jamais — tout comme Artémis et Athéna. En compensation, elle obtient de Zeus le privilège d'être honorée dans chaque demeure humaine et dans tous les temples. La légende est probablement inventée par l'auteur pour mettre en évidence ses principales caractéristiques : Hestia est une déesse vierge et immuable. Quand Platon met en scène le cortège des Olympiens, dans le Phèdre, il précise qu'Hestia n'en fait pas partie, car elle demeure en permanence sur l'Olympe. Dans le culte, Hestia est liée à Apollon : elle veille sur le foyer de Delphes, l'un de ses principaux sanctuaires et à Délos, sa statue est assise sur l'omphalos, le nombril du monde.

Les Grecs commençaient et finissaient tous leurs sacrifices par honorer Vesta/Hestia, et l'invoquaient la première, avant tous les autres dieux. Plus tard à Rome, ainsi que chez les grecs, Vesta/Hestia, la vierge, n'avait d'autre image ou d'autre symbole que le feu sacré. Les Grecs commençaient et finissaient tous leurs sacrifices par honorer Vesta, et l'invoquaient la première, avant tous les autres dieux. Une des manières de la représenter était en habit de matrone, vêtue de la stola, tenant de la main droite un flambeau ou une lampe. Ainsi Hestia la vierge, maîtresse du ciel et de la terre, est le véritable symbole du feu olympique. La forme sportive du culte catholique à la reine du ciel.

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