What the Bible says about light and seed

The True Light "In him, (the Lord Jesus) was life, and that life was the light of men. The light shines in the darkness, but the darkness has not understood it. The true light that gives light to every man was coming into the world,…the world didn’t recognize him." John 1:4,9.

The Good Seed and the Weeds “The kingdom of heaven is like a man who sowed good seeds in his field. But while everyone was sleeping, his enemy came and sowed weeds among the wheat and went away. Matthew 13:24,25.

Thursday, May 27, 2010

Mélange Insolite

Un mélange insolite de ciel bleu d’espoir
et de brouillard gris d’oubli,
opaque clarté, éclipse d’ombre de moire
se faufile lentement dans ma pensée.

Une distance si proche comme un doux reproche
vient troubler mon existence paisible,
sensation de bien-être imperceptible
d’appartenance proche de l’accoutumance,
besoin choisi que je n’ose définir.

Comment pourrais-je sans endommager
le tout qui fait un, harmoniser
le chœur battant de nos pensées ?

Des notes légères s’échappent librement
sans prélude, ni préambule
introduites dans ce vestibule,
long et lent couloir du temps

Compte à rebours sans recours
qu’une prière enduite d’espoir
permettant d’entrevoir un paradis étoilé
à travers la trame d’un regard animé
par la flamme d’un foyer souhaité
à portée de leur songe, vainqueur du mensonge.

Ce miroir trompeur, couvert de suie,
masque moqueur et lamentable
s’efface sous le couvert de la nuit
face à la clarté incomparable
d'une invincible et douce réalité.

Jean-Louis

Thursday, May 20, 2010

L´Arbre de Josué - Une Rencontre Surprenante au Seuil du Désert


(Suite). Pour ouvrir les chapitres suivants ou précédents, 
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AU SEUIL DU DÉSERT 

Plusieurs années se sont écoulées depuis la dernière rencontre entre le voyageur et la pierre de culbute. Notre pélerin dont la condition n’a fait qu’empirer se retrouve dans un endroit désolé où même des hommes très expérimentés, possédant une bonne vue éprouvent de la difficulté à trouver leur chemin. Bien pire, en plus d’être affligé d’une mauvaise vue, et de l’ignorance, cause de son malheur, il souffre aussi de faim, de soif et de fatigue sans compter qu’il se trouve nu, tout cela à son propre insu.

Il se sent impuissant, à la dérive, au bord d’une faillite dont il ne comprend ni l’origine ni la fin. Ses rêves et ses aspirations du passé, alors à portée de sa main semblaient s’évaporer dans la chaleur intense de cet environnement hostile et impitoyable. Sans avertissement, un simoun, vent de sable du désert accablant et aveuglant avait commencé à souffler, effaçant les traces de ses pas derrière lui alors qu’il s’apprétait à franchir la porte du désert dont on ne sort pas vivant sans aide de l’extérieur. Son espoir de jamais pouvoir rebrousser chemin vers le monde civilisé venait d’être réduit à zéro.

Eh bien, pense-t-il, trouvant le courage de s’attacher à une pensée positive comme bouée de sauvetage dans cet océan infini de sable s'étendant à perte de vue, tout commence par un zéro, ensuite vient le un…de zéro à un la distance est très courte et si je continue à compter chaque fois que je fais un pas, au moins ce sera un progrès.

La Rencontre

Alors qu’il essayait de trouver une solution dans les leçons de son enfance, une voix accueuillante l’interrompit, le ramenant à une réalité dont il essayait en vain de s’échappper.

« Bienvenu au désert. Je t’attendais et tu es juste à l’heure.» Ces paroles provoquaient en lui un tremblement incontrolable de peur.
-- C’est fini, pensa-t-il à haute-voix, se croyant seul, soit je me viens de me réveiller d’un terrible cauchemar, ou je commence à délirer avant de mourir de soif, de chaleur et de folie.
-- Mais non, tu ne vas pas mourrir, rassure-toi. Tant qu’il y a de la vie, il y a de l’espoir.
-- C’est facile à dire. Tu devrais être à ma place. Il prononçait ses paroles sans se rendre compte de l’insolite de la situation.
-- Moi-même, j’ai été à ta place. C’est pour cela que je suis ici avec toi. Et un jour, toi, tu seras peut-être à la mienne quand tu rencontreras mon Maître.
-- Ah non, ça jamais. Moi, me soumettre à un maître. Ça fait très longtemps que j’ai quitté l’école. Tu ne vois pas que tu as un homme devant toi? Tu n’as jamais entendu parler de liberté, égalité, fraternité?
--Oui, en effet, ce sont là de belles paroles réconfortantes. Mais permets-moi de me présenter: Josué, gardien et guide du désert. Et toi, comment t’appelle-tu?
-- Moi, c’est Théophile de La Pelle.
-- Quel joli nom! Sais-tu ce qu’il veut dire?
-- Non, ce sont mes parents qui m’ont baptisé.
-- Je suis ravi de te connaître. Théophile. Bon, eh bien, il se fait tard. Pourquoi ne pas reprendre notre conversation demain? Tu as vraiment besoin de repos. Bonne nuit.

A suivre.

Mes amis, au revoir et à notre prochaine rencontre.

Wednesday, May 19, 2010

L’Arbre de Josué - Le roi Ozymandias


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Prologue 

Ozymandias
 
Un jour un voyageur d'un pays antique
Me dit : « Deux énormes jambes en pierre, sans le tronc,
Se dressent dans le désert... Auprès d'elles, dans le sable,
À moitié enterré gît un visage fracassé, dont le front renfrogné


La lèvre retroussée, le sourire d'une froide autorité,
Proclament que le sculpteur savait lire les passions
Qui, imprimées sur ses choses sans vie, survivent encore
À la main qui les imita comme au cœur qui les nourrit;


Sur le socle sont gravés ces mots :
Mon nom est Ozymandias, Roi des Rois,
Voyez mes Œuvres, Puissants, et désespérez !


Rien à part cela ne reste. Autour des décombres
De ce colossal Naufrage, s'étendent dans le lointain
Les sables solitaires et étalés, nus et illimités. » Percy Bysshe Shelley. 1792-1822     
                 ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~     
Alors, mon ami/e,  as-tu soupiré
la nuit dernière sur ton oreiller ?
Te sens-tu un peu comme ce Roi
Maitre de son domaine
Suivant sa propre loi.
Qui te pousse et t’entraine ?
Ton château de cartes
Si patiemment construit
Peut en une seule nuit
Devenir une ruine délaissée,
Un terrain vague où les enfants
Rient et jouent sans peu se soucier
Du pourquoi et comment
Une si grande entreprise
Un si beau bâtiment
Au bel et fier escalier
Gît dans l’oubli, enfoui
Dans le grand sablier,
Corridor des souvenirs
Perdus à tout jamais
Dans le dédale du passé.

Accompagne-moi si tu le désires, si aujourd’hui tu as perdu l’espoir de trouver la clé de la porte de sortie qui mène à la vie. Jésus a dit : «Demandez et l’on vous donnera, cherchez et vous trouverez, frappez et l’on vous ouvrira. Car quiconque demande, reçoit, celui qui cherche trouve, et l’on ouvrira à celui qui frappe.» Matthieu 7:8.
 
Introduction


Un jour, aveuglé par l’ignorance
Un homme trébuche sur une pierre
La première marche d’un escalier
Menant jusqu’au lieu du Très-Haut.

Dans sa hâte, sans pauser
Au croisement de la destinée
L’orgueil l´entraîne à ouvrir sa bouche
Il injurie la pierre de touche
La traitant de pierre d’achoppement

Puis trompé par son manque d’entendement
Il vire-volte, et d’un pas révolté s’éloigne
de l’amour que le Rocher bienveillant
pour l’aider dans son voyage lui témoigne.

Alors ce soir, n'oublie pas de soupirer, c'est aussi naturel que de rire ou de pleurer. Ce sont les autres qui n’aiment pas entendre les plaintes de notre âme, il faut les comprendre. Ils ne savent comment les prendre. Un soupir aussitôt lâché s’envole vers la nuée. Mais quelqu’un t’écoute et t’entend, crois-moi. Et si tu persistes, il te répondra. Et puis, tu sais, les plantes, elles n’attendent que ça, elles se nourrissent de soupirs, en fait, elles extraient les soupirs, même les demi-soupirs de la musique que Dieu ou l'homme ont créée.

A bientôt. Je te rencontrerai à la porte du désert.


A suivre….

Tuesday, May 18, 2010

L´arbre de Josué. Le Soupir et la Réponse Divine.


LE SOUPIR UNIVERSEL ET LA RÉPONSE DIVINE 
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Psaumes 119:130: “La révélation de tes paroles éclaire. Elles donnent de l’intelligence aux simples. J’ouvre la bouche et je soupire, car je suis avide de tes commandements”.


Le soupir n’est pas seulement l’apanage des amoureux languissant dans l’attente de l’être aimé, ou l’expression de découragement de l’élève face à un devoir au-dessus de son habileté intellectuelle. Il est en fait aussi propre à l’homme que le rire.


Tous les soupirs n’ont pas la même valeur ou signification. Il existe des soupirs qui se perdent dans l’immensité d’un universe cruel, impitoyable qui mènent à la mort, faute de réponse ou d’un écho sauveur. Telle est la condition de l’être humain sans Dieu. Peut-on trouver des réponses au mystère de la vie sans poser de questions pertinentes? De ma génération, le nihilisme, l’absurde du théatre de Eugène Ionesco, les expressions artistiques telles que le tableau “Le Cri” d’Edvard Munch, la littérature et la vie des grands intellectuels tels que Sartre, sont des mirroirs fidèles de l’aliénation, du désespoir et de la perplexité, expériences de notre vie moderne. Ils ne proposent aucune solution face à la complexité de problèmes de plus en plus insurmontables. L’influence de leurs philosophies et idéologies modernes prometteuses n’ont produit qu’un fruit amer empoisonnant l’existence d’une humanité proche de son dernier soupir.


Cependant, il y a un autre soupir qui provient du plus profond de l’être humain.
Ecclésiastes 3:11: Salomon le sage affirme que: “Tout ce que Dieu a fait est beau en son temps, et même il a mis dans leur coeur (la pensée de l’éternité), bien que que l’homme ne puisse saisir l’oeuvre que Dieu a faite, du commencement jusqu’à la fin”.


C’est le soupir qui je crois exprime le mieux ce besoin absolument essentiel de l’être humain souffrant de la séparation à la recherche de son créateur qui seul peut satisfaire ce besoin.


Le Seigneur Dieu est le Père (Créateur) de tous les esprits humains et il veut nous guider par sa parole, par le son de sa voix sur le chemin du retour à notre demeure éternelle.


Nombres 27:15: “Que l’Éternel, le Dieu des esprits de toute chair, établisse sur la communauté un homme qui sorte devant eux et qui rentre devant eux, qui les fasse sortir et qui les fasse entrer

afin que l'assemblée de l'Éternel ne soit pas comme des brebis qui n'ont point de berger.
18 L'Éternel dit à Moïse: Prends Josué, fils de Nun, homme en qui réside l'esprit; et tu poseras ta main sur lui.


Avant de pouvoir sortir, de connaître la liberté, il faut trouver la porte qui mène à la liberté, à la vie éternelle, à notre destinée. Qui est cet homme, ce guide, quelle est cette porte, où se trouve-t-elle? Comment y accéder? Autant de questions, autant de soupirs. 

Et toi, te poses-tu ces questions? Connais-tu ces soupirs profonds qui ne seront pleinement satisfaits qu’avec une réponse qui remplisse ce vide qui existe au plus profond de ton âme? Dieu connaît tes pensées avant même qu’elles se forment dans ton cerveau. En fait c'est lui qui te cherche. Il attend que tu soupires.


Jésus t’invite: “Venez à moi, vous qui êtes fatigués et chargés et je vous donnerai du repos”. Matthieu 11:28.


A bientôt. A notre prochaine rencontre.
Jean-Louis.